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CS Constantine: Bras de fer Ounis-Mazar, verdict attendu samedi prochain

par A. Mallem

Après que les deux présidents du CSC, Mazar et Ounis, eurent épuisé tous leurs arguments juridiques dans le conflit de légitimité qui les oppose, le tribunal administratif de Constantine, section des référés, a décidé de la mise en délibéré de l'affaire sous huitaine et le verdict est attendu le samedi 27 juin. Ce conflit qui perdure et connaît des rebondissements chaque semaine qui passe, porte un grand préjudice au club vert et noir en l'empêchant de préparer convenablement la nouvelle saison, et ce malgré les déclarations faites par les deux protagonistes.

Ainsi, le week-end passé, l'avocat de Mazar, Me Bouhouche, a fait diffuser un communiqué de presse par lequel il «informe les instances sportives, les établissements hôteliers, restaurants, transporteurs et notamment les footballeurs que toute action et démarche entreprise par le pseudo-bureau et son président est nulle et non avenue». Le signataire de ce communiqué ajoute que le président Ounis «n'a aucune légitimité vis-à-vis des lois de la République». Concernant l'engagement des footballeurs seniors pour la saison prochaine, l'avocat du CSC, aile Mazar, informe ces derniers que la liste définitive est close.

Répliquant, Ounis a déclaré avoir déposé une plainte contre Me Bouhouche auprès du bâtonnat de Constantine. Il reproche à cet avocat d'avoir porté atteinte à l'éthique et à la déontologie «en colportant une publicité mensongère au profit de son client Mazar», a-t-il affirmé. Rappelons, d'autre part, que la semaine passée Ounis et son équipe avaient menacé de démissionner et qu'ils ont aussitôt changé d'avis après avoir obtenu des autorités l'octroi d'un local à la cité Boussouf.

Enfin, une autre affaire qui risque de porter encore préjudice au club a éclaté au tout début de cette semaine: la compagnie aérienne Aigle Azur a adressé une mise en demeure au CSC à cause de l'utilisation abusive du logo de la compagnie et menace le club constantinois d'assignation devant les juridictions compétentes de Paris (seules compétentes selon la convention signée entre le président du CSC et cette compagnie) et ce pour obtenir des dommages et intérêts en réparation du préjudice. Autant dire qu'un autre front juridique de taille s'ouvre en perspective pour Mazar.