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Tiaret: Des heures «sup» pour les CCLS

par El-Houari Dilmi

En veillant personnellement à la conduite des travaux de moissons-battages qui ont débuté ces derniers jours à travers toutes les localités de la wilaya, le wali a pris la décision mercredi de prolonger les horaires de travail des coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) qui doivent à partir de jeudi dernier travailler tous les jours de la semaine jusqu'à minuit. En effet et selon un communiqué de la cellule de communication, une instruction écrite a été adressée pour exécution au directeur des services agricoles, aux directeurs des CCLS de Tiaret, Frenda et Mahdia, aux chefs de daïras ainsi qu'aux P/APC et selon laquelle, tout au long de la campagne moissons-battages, les CCLS doivent travailler de huit heures à minuit de samedi à jeudi et de seize heures à minuit le vendredi. Cette mesure exceptionnelle doit permettre aux fellahs de déposer leur récolte de céréales dans les meilleures conditions possibles au niveau des points de collecte ouverts à cet effet au niveau des CCLS.

Et dans une visite de travail qui l'a mené la semaine dernière au niveau de plusieurs localités agricoles comme Rahouia, Mechraâ Sfa, Oued Lilli et Frenda, le premier responsable de la wilaya a instruit les responsables du secteur à faire usage de balances de pesée électronique et d'ouvrir des guichets uniques afin de faciliter au maximum les transactions des fellahs avec les structures publiques relevant de l'OAIC et des CCLS. Les différentes orientations contenues dans le Plan national de développement agricole (PNDA) ont également été largement explicitées par le wali qui a insisté sur la nécessité d'encourager les fellahs à améliorer la qualité de la semence utilisée et ce, a-t-il dit, afin «d'obtenir un meilleur rendement de céréales de qualité à l'hectare».

Pour rappel, il est attendu cette année à Tiaret, si le problème de disponibilité de matériels agricoles comme les moissonneuses-batteuses ne venait pas à se poser, une production en matière de céréales qui devrait dépasser la barre des quatre millions de quintaux, un record au niveau national selon la direction des services agricoles.