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La décharge de la colère

par H. B.

Dans une pétition signée par l'association Haï Emir Abdelkader de la ville de Sidi Ali, dont le Quotidien d'Oran détient une copie, quelque 40 familles demandent l'intervention des autorités locales pour mettre fin au calvaire qu'endurent ces familles relatif à la présence de la décharge publique.

Ces pétitionnaires déplorent qu'ils souffrent à longueur d'année suite à la fumée que dégage cette dernière, causant un préjudice grave à la santé des habitants et des passants, notamment les enfants, comme des allergies et des crises d'asthme. Cette décharge publique, située à proximité du quartier et sur la R.90 menant à la sortie Est de la ville, est source également, lit-on sur la pétition, d'insectes divers tels les moustiques et les mouches, et aussi de mauvaises odeurs qui se dégagent des lieux. Un autre problème qui fait craindre le pire au citoyen est celui des meutes de chiens qui se relayent à longueur de journée au niveau de cette décharge publique, mettant en danger la vie des habitants, surtout en cette période de chaleur où le risque de rage et de maladies comme les MTH est omniprésent, soulignent les habitants du quartier.

De son côté, le chef de daïra de Sidi Ali, M. Belkateb, affirme qu'une étude est sur le point d'être finalisée pour éradiquer totalement cette décharge. En effet, un centre d'enfouissement technique (CET) va être réalisé sur une superficie de 10 hectares, loin de la ville, au profit des communes de Sidi Ali, Hadjadj et Sidi Lakhdar.