Un pâté de logements doma-niaux attenant au Centre de formation professionnel (CFPA) de Chaâbet El-Leham est occupé, depuis environ une dizaine d’années, par des fonctionnaires et des travailleurs du dit centre. Ces derniers ont formulé des demandes et déposé des dossiers d’acquisition auprès de plusieurs instances et autorités anciennes et présentes, mais en vain. Selon les propos de postulants signataires d’une nouvelle requête remise au service des domaines cette semaine, les locataires disposent des désistements notifiés au temps du DFP, en l’occurrence M. Hatem. Notre bureau a été destinataire d’une pétition datée du 30 mai 2009 et cosignée par trente postulants de titres de propriété. Citant en exergue le décret exécutif n°03/269 relatif à la cession des biens de l’Etat, le collectif attend toujours des réponses positives de la part de l’administration concernée, auprès de laquelle il garde toujours espoir de voir un dénouement heureux de leur problème. Les postulants, qui ont été reçus par le directeur des domaines, le chef de daïra d’El-Malah, et adressé des requêtes à plusieurs niveaux décisionnels et exécutifs, se disent assez «préoccupés de leur situation et s’interrogent pour savoir pourquoi les promesses faites n’ont pas été traduites en actions concrètes et effectives». La régularisation «tarde à voir le jour» et la situation demeure en l’état sans «évolution aucune», s’inquiètent bon nombre d’entre eux. Le collectif des cosignataires se dit disposé et à l’écoute des propositions de l’administration des domaines et demande aux services de celle-ci de «procéder à l’évaluation des logements conformément au statut les régissant et aux testes d’application en vigueur. Indépendamment de ce que comporte le décret exécutif cité plus haut comme dispositions particulières pour régulariser des situations similaires, l’autorité chargée des domaines de la wilaya de Aïn-Témouchent est bien outillée pour trancher sur des cas pareils. Y a-t-il véritablement des contraintes objectives ayant retardé l’opération de régularisation? Contacté dimanche après-midi par téléphone, le directeur est resté injoignable.