L’OM Arzew a connu une saison assez mouvementée qui a failli lui coûter sa place dans l’antichambre de l’élite et ce, en raison de nombreux problèmes ayant surgi en début de saison. Les dissensions, les relations exécrables entre les différentes composante de l’équipe ont fait voler en éclats un groupe qui semblait pourtant bien parti pour jouer les troubles-fêtes. La mauvaise gestion préconisée en début de saison a failli porter préjudice à l’Olympic qui, sous la houlette du coach Chérif El-Ouazani, avait défrayé la chronique. Mais, le pire a été évité de justesse. Ni Osmane, ni encore plus Bensaoula, les deux entraîneurs, n’ont pu instaurer un climat de confiance au sein du groupe qui allait connaître par la suite un véritable gâchis. Le problème, c’est que l’OMA a été toujours géré avec cet esprit de directoire et avec d’anciens réflexes. Sentant le danger, on a décidé de passer à l’action avec la tenue d’une assemblée générale au cours de laquelle le choix est porté sur Tebbal Mohamed comme président de l’association. « Ce n’est qu’un retour dans la mesure où j’ai été élu en début de saison, mais j’ai dû démissionner en raison du comportement de certains responsables. Ensuite, après le retrait de confiance de l’ancien bureau, je suis revenu sur l’insistance des supporters et des sages d’Arzew. Je ne pouvais refuser surtout que le club était en très mauvaise posture à dix matches de la fin du challenge. J’ai conditionné mon retour avec l’élection d’un nouveau bureau, car j’ai exigé de travailler avec de nouveaux membres. A notre prise de pouvoir, nous avons trouvé une équipe décimée sans entraîneur et une anarchie totale caractérisée par des absences de plusieurs éléments clés. Ma première action était de confier la barre technique à Hamaizi qui a eu le courage d’accepter cette mission suicide ». Avec la venue du nouveau président, du nouvel entraîneur et la prise de conscience de tout le monde, la situation s’est quelque peu améliorée et le club est parvenu à assurer son maintien. « Mais cela n’a pas été facile dans la mesure où certaines personnes ont voulu créer un climat de déstabilisation à la veille du choc OMA-CAB après que nos joueurs aient été touchés pour « arranger » le match. Heureusement que notre vigilance avec la collaboration des amoureux de l’Olympic nous a permis d’éviter ce piège. malgré tout, avec le même effectif et avec tous les problèmes rencontrés, nous sommes parvenus à respecter l’éthique sportive et c’est tout à l’honneur des Arzéwiens », nous a affirmé le président de l’OMA. A présent, du côté d’Arzew, on se projette vers l’avenir où le président actuel est décidé à poursuivre l’oeuvre entamé. « Nous sommes en train de nous inspirer sur un projet olympique avec un programme ambitieux mais il faut reconnaître que sur le plan financier, on risque de rencontrer quelques difficultés. Aussi, on doit savoir qu’il n y a pas eu de passation avec l’ancienne équipe dirigeante. Et, en l’absence de bilans, les subventions risquent d’être bloquées. Pour la saison prochaine, nous envisageons de préparer l’avenir mais ce nouveau système de compétition nous pénalise quelque part, mais ceci ne nous empêche pas de doter le club de moyens assez conséquents afin de lui permettre de jouer les premiers rôles. Pour cela, il faudra l’adhésion de tout le monde pour effectuer un bon recrutement et un bon stage de préparation, ce qui nous permettra de jouer les premiers rôles la saison prochaine », a tenu à préciser le président Arzéwien.