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Rien n’indique qu’Oran doit abri-ter dans trois semaines tout au plus la troisième édition du Festival international du cinéma arabe, sauf les travaux d’embellissement engagés à la salle de cinéma Es-Sâada (ex-Colisée).
En effet, les employés de cette salle, qui a été mobilisée lors des deux précédentes éditions, nous ont confirmé que les travaux sont en cours en prévision du festival. Rappelons que l’an dernier, au début du mois de juillet, en pleine semaine de la seconde édition, Boukerzaza, alors ministre de la Communication, a affirmé que le Festival du cinéma arabe s’installera définitivement à Oran. Sa déclaration « Le festival a vu le jour à Oran, il ne changera pas de destination », raisonne encore et dissipe les appréhensions des sceptiques qui soulèvent le cas du festival du raï transféré à Sidi Bel-Abbès. Par la même occasion, le ministre a affirmé que le système de projection Dolby, installé à l’occasion de la tenue de la deuxième édition du cinéma manifestation, est définitivement octroyé à cette salle de cinéma. Il annoncera, en présence du wali d’Oran, que la salle du Maghreb (ex-Régent), avec sa capacité de 1.600 places, saccagée lors des événements d’Oran suite à la relégation du MCO, sera restaurée. On a même avancé le montant de l’enveloppe qui a été accordé à cette opération, 13 milliards de centimes. Malheureusement, les engagements du ministre n’ont pas été concrétisés et le festival se contentera des deux salles encore fonctionnelles à Oran, Es-Sâada et la Cinémathèque. Concernant la première, elle a bénéficié d’une enveloppe de 20 millions de dinars pour le renouvellement des revêtements du sol et des murs et pour la réfection de la plomberie et de l’électricité. Soulignons que cette opération est initiée par la DAL (Direction de l’administration locale de la wilaya d’Oran). La situation de blocage qu’a connue l’APC d’Oran durant les derniers mois n’est pas étrangère à ce transfert de compétence, car la gestion des salles de cinéma relève de l’APC. Par ailleurs, le changement intervenu au niveau de la tête de la direction générale de l’ENTV alimente des craintes chez les cinéphiles oranais qui redoutent que la dotation de la troisième édition du Festival du cinéma arabe ne soit revue à la baisse. En effet, Hamraoui Habib Chawki, commissaire du festival, ne lésinait aucunement pour mobiliser les moyens humains et matériels de l’institution qu’il dirigeait pour la réussite du rendez vous cinématographique d’Oran. En sera-t-il autrement cette fois-ci ? On aura la réponse dans les jours à venir. |
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