Rechercher ToutAnalyseEditorialRaïna RaïkoumLe Banc PublicTranche de VieEvènementEntretienReportageDossierTemoignageOranOranieCentreEstSportsCultureSociétéCarnet de VoyageEvocationDébatOpinionNotre supplément Autour Du MondeSciencesSupplément AutomobileNotre supplément Autour Du MondeSupplément économieSupplément TICDevoir De MémoireL'actualité Autrement VueChronique économiqueChronique ONUSantéHistoireParis Littéraire Recherche avancées

L’apparition à grande échelle de la brucellose, ou fièvre de Malte, à travers 9 communes pastorales et plus particulièrement celles d’El-Abiodh Sid Cheikh, Arbaouet et El-Bnoud, donne du fil à retordre aux différentes équipes de l’inspection vétérinaire de la direction des services agricoles de la wilaya d’El-Bayadh qui sont sur le pied de guerre depuis le début du printemps de cette année. La lutte contre cette maladie est menée sur plusieurs fronts notamment à travers les hautes plaines steppiques, où l’on relève une très forte concentration de caprins, dans les abattoirs municipaux et enfin dans les quatre grands marchés hebdomadaires aux bestiaux.

Une maladie qui porte un sérieux préjudice à la seule et unique ressource vitale de plus de 15.000 petits éleveurs de cette région du pays. 180 cas, soit plus du double que celui enregistré à la même période de l’année écoulée, ont été signalés dans ces 9 communes. Ces équipes de vétérinaires, tout en effectuant des opérations de dépistage de cette maladie, ont dû prendre des mesures radicales en procédant à l’abattage de 130 bêtes, suivi de l’enfouissement des cadavres des caprins affectés, ainsi que celui d’un bovin.

De leur côté, les éleveurs, qui sont sur le qui-vive, s’inquiètent pour la survie et la préservation de leur capital cheptel, plus particulièrement pour les caprins, espèce très prisée et convoitée pour son haut rendement journalier en lait, vecteur de transmission rapide et à haut risque de la brucellose. Maladie d’une évolution très lente, entraînant des sueurs chaudes, une rate hypertrophiée, la fièvre de Malte récidive tout au début de chaque printemps en milieu steppique. Elle est très répandue chez le bétail et dont la cause résulte de la cohabitation de trois espèces de bacilles résistant à de très hautes températures.

Sans le concours des petits fellahs, l’opération de lutte contre cette maladie, tous les efforts déployés par l’inspection des services vétérinaires ne seraient qu’un coup d’épée dans l’eau. La circulation de l’information peut jouer un rôle préventif, lorsque des cas de personnes atteintes ou de bêtes affectées sont portés à la connaissance des services compétents (santé et DSA) afin de mieux circonscrire les foyers.

L’on a appris auprès de la direction des services agricoles de la wilaya d’El-Bayadh qu’une vaste opération de vaccination du cheptel ovin contre la clavelée qui a touché plus de 500.000 têtes d’ovins, ainsi que 4.000 bovins contre la rage, est menée tambour battant à travers les communes identifiées comme très sensibles et foyers de maladies animales à haut risque, telles Bougtob, Kef-Lahmar, Tismouline, Rogassa et Cheguig, où ces équipes de vétérinaires se sont fixées pour s’installer durant la période estivale.