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Les multiples affaires d'agressions et de port d'armes blanches
prohibées, traitées à longueur d'année par les différentes sûretés urbaines,
inquiètent au plus haut degré la population. La sonnette d'alarme est tirée,
mais que fait-on pour remédier à cette prolifération d'armes blanches dans le
milieu juvénile notamment ? « Pas grand-chose, mis à part ces arrestations
occasionnelles opérées par les services compétents à la suite de bagarres, où
les couteaux et les épées sont tirés au vu et au su de tout le monde »,
relèvent avec déception plusieurs citoyens. Les services de sécurité de la
daïra d'El-Khroub annoncent la mise sous mandat de dépôt, au courant de la
semaine écoulée, d'un jeune âgé de 22 ans. Ce dernier a été arrêté alors qu'il
tentait d'agresser un autre jeune du même âge à l'aide d'un couteau et d'une
épée de fabrication artisanale longue de 55 centimètres !
Un fait divers, hélas non isolé, qui en dit long sur le recours systématique à l'arme blanche pour régler le moindre différend. A peine quelques jours auparavant, les habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli ont assisté, médusés, à une rixe entre deux groupes, où furent utilisés des épées, des chaînes en fer, des couteaux et un chien, laquelle rixe s'est soldée par des blessures graves de part et d'autre. Les tribunaux, aussi, ne désemplissent pas de ce genre d'affaires, où l'arme blanche est toujours l'objet du crime. Le détail de ces épées de fabrication artisanale, utilisées par de nombreux voyous, « devraient inciter les services compétents à cerner et à mettre la main sur ceux qui se trouvent à l'origine de la fabrication de ces armes dangereuses », estiment de nombreux citoyens. Enfin, on apprend qu'un individu âgé de 33 ans a été mis sous mandat en fin de semaine écoulée à la suite de son arrestation en possession d'une arme blanche par les éléments des services de sécurité de la 14e sûreté urbaine à Boumerzoug. Le problème n'est pas pour autant réglé. Car, il ne faut surtout pas se voiler la face, l'arme est devenue un accoutrement de seconde nature chez les jeunes. |
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