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Le CNES-USTO campe sur ses positions

par Houari Barti

Le mouvement de grève lancé, samedi dernier, à la faculté d'architecture et de génie civil à l'appel de la section syndicale CNES-USTO pour exiger «le départ» du doyen par intérim de la faculté, n'aura finalement pas été totalement neutralisé par l'administration.

Cette dernière avait fait appel aux enseignants non grévistes pour assurer la tenue des épreuves du 3e RMD. Une «parade» qui n'a, semble-t-il, pas eu toute l'efficacité voulue.

Car, selon le coordonnateur de la section CNES-USTO, M. Chouicha Kaddour, « six examens du département d'architecture n'ont pas pu être tenus, ce qui démontre toutes les limites de l'approche adoptée par l'administration pour régler ce problème ».

Il s'agit, selon le syndicaliste, des examens de physique (deux épreuves), résistance des matériaux (RDM), géométrie descriptive (deux épreuves) et structures.

Le coordonnateur de la section CNES-USTO a réitéré la volonté des enseignants grévistes à continuer leur mouvement jusqu'à satisfaction de leur revendication, « le départ du doyen controversé». La section CNES-USTO exige, pour rappel, le départ du doyen par intérim de la faculté, accusé d'« abus de pouvoir».

Une accusation que le syndicat compte même porter devant la justice à travers une plainte qui sera déposée devant le Tribunal pénal, en se constituant partie civile.

« Ponctions sur salaires injustifiées, refus de réunir le conseil de gestion pour discuter de la répartition du budget, non-respect des mandats des membres du Conseil scientifique» sont autant de cas «d'abus de pouvoir» reprochés au doyen.