Les habitants
d'Akid Lotfi, gigantesque ensemble immobilier, trouvent de plus en plus de
difficultés pour regagner leurs lieux de travail ou d'études, le transport
public avec la ligne «C» qui assure le trajet Canastel-Palais des sports Hamou
Boutlélis et le «31» qui assure la desserte Douar Belgaïd place Valero en
passant par Akid Lotfi se font de plus en plus rares ou ne s'arrêtent que
rarement à hauteur de cette cité. Un fonctionnaire, comme bien d'autres
habitant cette cité, confronté à ce problème et exerçant au niveau de la cité Emir
Abdelkader, affirme que même les taxieurs profitant de cette situation
exagèrent le prix de la course ou refusent carrément d'assurer le trajet qui
passe par le 3e périphérique, invoquant le peu de clients pris en cours de
route, puisqu'il s'agit d'une voie rapide. Le problème est beaucoup plus mal
vécu par la gent féminine qui évite les bousculades et la force des bras dans
les bus, car ces derniers font le plein au point départ Canastel et Douar
Belgaïd. Pour regagner leurs lieux de travail, elles sont obligées de se lever
de bonne heure, prendre le «B» jusqu'à place El Morchid (USTO) et encore une
fois prendre le «11» pour aller par exemple au centre-ville. Bousculades,
bouchons de circulation et l'inévitable retard avec son lot de récriminations
de la part des employeurs. La meilleure des solutions préconisées par les
habitants de Akid Lotfi serait de fixer un terminus au départ, à partir de
cette cité.