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Selon le rapport établi au mois de mai 2009 par la direction de
l'hygiène, de l'assainissement et de la protection de l'environnement de l'APC
de Constantine, faisant le point des opérations de contrôle menées par les
bureaux d'hygiène communaux dans les secteurs urbains, « la situation reste
toujours préoccupante » dans le domaine de la distribution des produits
alimentaires.
A l'approche de la période des grandes chaleurs estivales, les motifs d'inquiétude constatée chez les citoyens ne manquent pas, d'autant plus que celle-ci a été ravivée par les récentes affaires d'intoxications collectives dont ont été victimes des résidents de cités universitaires dans le chef-lieu de wilaya et au Khroub. D'après ce document dont nous détenons une copie, «plus du tiers des 9OO établissements inspectés dans la seule ville de Constantine se sont révélés défaillants et onze d'entre eux ont été l'objet de propositions de fermeture». En matière de saisies des produits alimentaires, boissons gazeuses, viandes, pâtisserie, produits laitiers et dérivés, légumes et fruits de saison, opérées par les services d'hygiène de la mairie, les viandes rouges et blanches avariées viennent en tête avec la saisie de près 14O kg, suivies des légumes dont des dizaines de caisses de produits avariés, ainsi que de la pâtisserie, du lait et ses dérivés (yaourt, flan, fromage), impropres à la consommation. Pour le Dr Arab, vice-président de l'APC chargé de l'hygiène, l'assainissement et les moyens généraux, «l'activité que mènent actuellement ses services ne s'inscrit pas dans le cadre d'une campagne ponctuelle mais fait partie du programme de travail de son secteur, «pour imposer le respect de la réglementation sur l'hygiène et les procédures sanitaires de fabrication et de distribution des produits alimentaires». Abordant le chapitre de la lutte contre la prolifération des animaux errants menée par des brigades mixtes composées d'agents de la commune, du corps de sécurité et de la garde communale, consistant à déposer des produits alimentaires destinés à les empoisonner, ce responsable a tenu à préciser que «ce sont des informations sans fondement. Les méthodes d'abattage des chiens errants n'ont pas changé et sont bien menées suivant les méthodes traditionnelles d'abattage par l'euthanasie», démentant ainsi les informations selon lesquelles les services municipaux concernés auraient introduit de nouvelles méthodes consistant à répandre, dans les sites ciblés, de la nourriture empoisonnée à l'intention des chiens errants. «Nous agissons suivant les informations qui nous parviennent des citoyens qui signalent les meutes de chiens errants dans leur quartier, indique le Dr Arab. Des équipes mixtes spécialisées sont alors lancées, de nuit comme de jour, qui procèdent à la capture des animaux ». L'opération s'est soldée, durant la même période, a indiqué ce responsable, « par l'abattage de 125 chiens errants et la saisie de 14 moutons lâchés en milieu urbain». |
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