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Candidat à sa propre succession, Réda Hamiani a été réélu hier pour un
second mandat de deux ans à la tête du Forum
des chefs d'entreprises (FCE), lors d'une assemblée générale élective tenue à Alger. Sur 190 votes exprimés parmi 266 adhérents, Hamiani a obtenu 130 voix, contre 59 voix pour son concurrent, Slim Othmani, l'autre candidat pour le poste de président du Forum, alors qu'un bulletin était blanc. En effet, et selon la commission électorale du FCE, sur un total de 266 adhérents, 190 ont exprimé leurs voix dont cinq par procuration. M. Omar Ramdane, ancien président du Forum, est, quant à lui, maintenu à la présidence d'honneur. Dans une déclaration à l'issue de l'assemblée générale élective, rapportée par l'APS, M. Hamiani s'est félicité de cette victoire qui est, selon lui, celle du Forum et «même de l'Algérie». M. Hamiani a, en outre, soumis à l'assistance la composante de son bureau exécutif qui comprend 22 membres dont son concurrent du jour, Slim Othmani. Il a également proposé la création d'un conseil d'orientation stratégique qui constituera, a-t-il souligné, «une force de consultation vu l'expérience et le savoir-faire de ses membres qui, eux aussi, sont des patrons de grandes entreprises algériennes». Cette proposition a été adoptée à l'unanimité par les membres du FCE. Il est à rappeler que M. Hamiani assure la présidence du FCE depuis février 2007 en succession de M. Omar Ramdane. Les travaux de l'assemblée générale élective d'hier ont, en outre, permis aux participants d'adopter le rapport moral et financier du Forum. Le FCE, principale organisation patronale en Algérie, compte près de 270 adhérents. Les deux candidats avaient mené chacun sa propre campagne électorale en vue de convaincre les adhérents du Forum. Candidat de la continuité, M. Hamiani avait exprimé son ambition de poursuivre et renforcer le programme d'action du Forum «qui s'est imposé comme une force de proposition» dans la place économique algérienne. M. Othmani, l'autre candidat, celui du «renouveau du FCE», a, pour sa part, axé son programme de travail sous forme de 33 propositions, sur le renforcement du rapport du Forum avec l'environnement économique national. Il s'agissait pour lui de développer les liens entre le Forum et le patronat étranger et s'imposer comme un acteur d'envergure dans les relations économiques et commerciales liant l'Algérie à l'extérieur, particulièrement, à travers les accords de libre-échange. Bien qu'ils divergent sur certains points relatifs à la gestion du FCE, les deux candidats se sont montrés, cependant, unanimes lors de leurs différentes sorties quant à la nécessité de protéger l'entreprise algérienne comme vecteur de création d'emplois, de richesses et valeur ajoutée. |
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