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Près de 150 travailleurs de la mairie de Constantine ont tenu, hier, un
sit-in de protestation, devant l'hôtel de ville, pour exiger le déblocage de la
situation des oeuvres sociales, et ce à l'appel de la section syndicale SNAPAP.
Selon le secrétaire général de la section syndicale SNAPAP, Ahmed Djaafar, rencontré sur les lieux, «c'est après plusieurs promesses données pour la fixation d'une date pour la tenue d'une assemblée générale pour l'élection et l'installation d'une nouvelle commission des oeuvres sociales, non tenues, que nous revenons contraints à la charge». Et d'ajouter que «le président de l'APC n'est pas hostile à cette revendication, qu'il trouve par ailleurs légitime, mais il semble qu'il soit soumis à de fortes pressions qui le font revenir à chaque fois sur ses décisions», lance le même responsable du SNAPAP. «La commission actuelle est composée exclusivement de syndicalistes issus de l'UGTA qui d'ailleurs sont désignés, ceci à l'encontre de la règle qui veut que tout travailleur, même non syndiqué peut y siéger à la suite d'élections, mais la pratique est autre et nous nous trouvons exclus», soutient M. Djaafar. Et de poursuivre «ce que nous voulons, c'est que l'urne puisse nous départager. Les travailleurs en ont marre, lance-t-il, la prime de scolarité 2009 n'a pas été perçue, alors que pour les autres primes et prêts auxquels ont droit ces travailleurs, cela fait maintenant deux ans pleins qu'ils sont gelés». Le maire de Constantine, questionné sur ce sujet, nous a répondu qu'il s'apprête «à recevoir les représentants de ce syndicat pour débattre du sujet, connaître exactement ce qu'ils veulent, et prendre éventuellement des décisions en fonction des possibilités offertes par les statuts en vigueur». |
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