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L'entrée en vigueur de plusieurs décrets
exécutifs dans le secteur de l'Education nationale a provoqué la colère des
inspecteurs de l'enseignement primaire qui, au cours d'une réunion tenue la
semaine écoulée à l'école Bekkara El Hachemi de Mascara, ont exprimé dans un
communiqué rendu public leurs préoccupations vis-à-vis de ces décrets.
En effet, ils indiquent que le décret exécutif n°178/03 du 15/04/03 «nous a privés de nos droits d'acquérir des crédits véhicules, en dépit du fait qu'on a été empêchés, depuis des années, de bénéficier des primes de transport, une nécessité pour notre travail, vu la particularité de notre mission». Cependant, les préoccupations de ces inspecteurs ne sont pas à leur fin. Leur colère est montée d'un cran en raison de la mise en application des deux décrets exécutifs n°03/06 comportant le statut fondamental général de la fonction publique, ainsi que le n°315/08 du 11/10/08 comportant le statut général spécial aux personnels appartenant aux corps spécifiques de l'Education nationale et particulièrement les deux articles 48 et 78, à la base desquels ils se sont vus dégradés de la catégorie 16 à la catégorie 13, sans tenir compte du facteur de l'expérience acquise dans leur fonction d'inspecteur. Les contestataires s'interrogent sur quelle base ils ont été classés, alors que la majorité d'entre eux sont des enseignants du secondaire ou dans des instituts de technologie et qu'ils ont obtenu leurs postes actuels d'inspecteurs à la suite d'un concours qu'ils ont passé avec succès, après avoir suivi une formation préliminaire d'une durée de deux ans, de même que pour les inspecteurs issus du corps des instituteurs des écoles fondamentales. Se sentant lésés après leur intégration dans des postes dits supérieurs, ces inspecteurs considèrent que le préjudice moral est grand, notamment après la suppression du rang de l'inspecteur, ce qui est contraire, disent-ils, au décret de l'Education nationale n°04/08 datant du 23/01/08, particulièrement les deux articles 80-76. Les contestataires demandent l'intervention du ministre de l'Education nationale pour réviser quelques articles du statut général en question afin de donner plus d'espoir aux inspecteurs, un statut juste correspondant à leurs ambitions «légitimes» en rapport avec leurs compétences professionnelles, ceci afin de les encourager dans le parachèvement des réformes. Enfin, les inspecteurs ont tenu à exprimer leur refus de cette relégation dans la catégorie et se disent prêts à rejoindre de nouveau le corps des enseignements. |
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