La SDC est issue de la restructuration de
Sonelgaz qui, depuis 2004, est devenue un holding englobant plusieurs sociétés
exerçant chacune un métier différent. La société de distribution de
l'électricité et du gaz du centre (SDC) englobe 12 wilayas du centre du pays,
sans Alger. La DG de la SDC a été installée à Blida tout près de la direction
de la distribution de cette wilaya.
Pour cette dernière, il apparaît que les
objectifs ont été atteints dans une large mesure puisque, concernant
l'électrification, le taux de pénétration est arrivé à près de 100 % alors que
celui du gaz a atteint 68 % et sera à 70 à la fin de l'année en cours. Ainsi,
le nombre de clients en électricité est de 18.630 alors que celui du gaz est
passé à 80.825, ce qui rend difficile une qualité de service irréprochable et
fait que les doléances ont été en crescendo depuis plusieurs années. «Nous
sommes conscients de ces problèmes et nous avons entrepris un certain nombre
d'actions pour y remédier», nous a affirmé M. Hioune, le directeur de la
distribution de Blida. Parmi ces actions, il y a lieu de citer la
réappropriation de la relève en y désignant des agents de la SDC au lieu des
sous-traitants, le développement du paiement échelonné pour favoriser le taux
de pénétration en gaz, l'échelonnement pour les clients en difficulté, et,
enfin, l'amélioration de l'accueil avec l'ouverture de nouvelles agences et
centres de paiement. D'ailleurs, le paiement au niveau des bureaux d'Algérie
Poste sera probablement entamé dès le 1er juillet prochain, d'après le même
responsable. Mais, la gestion et la distribution de l'électricité et du gaz, de
par sa nature en relation directe avec le public, génère des difficultés
parfois insurmontables. Et la fraude en est un qui cause d'énormes pertes à l'ex-Sonelagz
puisque, pour l'année 2008, la direction de la distribution de Blida a
comptabilisé 90 milliards de centimes en perte d'énergie dont 80 % sont dus à
la fraude. Parmi les autres problèmes rencontrés, il y a aussi les
constructions à proximité des réseaux qui sont responsables de beaucoup de
coupure et rend plus ardu le rétablissement du courant, parfois parce que le
citoyen - qui est lui-même hors la loi - refuse aux agents de pénétrer sur son
terrain pour effectuer les réparations nécessaires. Enfin, et pour inciter ses
clients à utiliser les lampes économiques, la SDC a mis en vente, au niveau des
centres de Blida Est et Ouest, d'Ouled Yaïche et de Boufarik, 4.000 unités au
prix soutenu de 250 DA au lieu de près de 1.000 DA et ce, depuis le 26 avril,
3.428 de ces lampes ont déjà été vendues et l'opération continue, pour rappel,
ces lampes consomment 4 fois moins d'énergie qu'une lampe conventionnelle.