Le syndicat national des travailleurs de
l'éducation, l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la
formation, et le Conseil national autonome des professeurs d'enseignement
secondaire et technique (syndicats autonomes) du secteur de l'éducation
réclament une commission d'enquête portant sur la gestion des fonds des oeuvres
sociales de l'éducation et l'installation rapide d'une commission de wilaya
comportant tous les acteurs des différents niveaux de l'enseignement pour gérer
rationnellement les activités des oeuvres sociales. En effet, dans un
communiqué signé par ces syndicats et dont une copie a été remise, la semaine
dernière, à notre journal, l'on note que «la gestion des oeuvres sociales de
l'éducation est catastrophique durant ces trois dernières années, et ce en
l'absence d'un cadre réglementaire, à savoir une commission de wilaya
représentative».
A travers le même document, les rédacteurs
du texte exigent également la nécessité d'ouvrir le champ de suivi du
recensement syndical avec les services de la direction de l'Education en
incorporant les syndicats représentatifs. Les syndicalistes ont également appelé
le directeur de l'Education de Tlemcen, en qualité de premier responsable du
secteur, à geler les activités de l'ordonnateur de la commission de wilaya des
oeuvres sociales jusqu'à l'installation d'une nouvelle commission
réglementaire. Aussi, les représentants du CNAPEST, UNPEF et SNTE ont mis
l'accent sur de nombreuses irrégularités ayant entaché les activités de ces
dernières années tels que les bénéficiaires des aides et prêts sociaux, de
logements FNPOS, de thermalisme, de détachements et le sort des véhicules
acquis au nom des oeuvres sociales.