|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Au fil des années, le simple arrêt de bus créé avenue Zaamouche, pour
permettre aux usagers en provenance des villes de Hamma Bouziane, Didouche
Mourad et Zighoud Youcef de débarquer au centre-ville, s'est peu à peu
transformé en une gare routière incontournable.
En effet, pour éviter aux usagers de se rendre jusqu'à la gare routière créée à l'époque au bas de l'avenue de Roumanie, cet arrêt a été autorisé par les autorités, mais les bus, une fois vides, devaient se rendre à la gare. Le nombre de bus qui assuraient ces trois lignes ne dépassait guère la demi-douzaine. Mais depuis, ce chiffre a non seulement augmenté, mais de nouvelles dessertes ont été créées et de nouveaux bus s'y arrêtent. Et depuis, l'endroit en question, un carrefour qui donne accès à pas moins de six directions vers le centre-ville et ses faubourgs, est devenu un important goulot d'étranglement. En effet, outre la circulation intense de centaines de camions à destination des villes portuaires et les voitures ordinaires, il existe presque au même endroit une station de bus de transport urbain, qui compte près d'une cinquantaine de véhicules. Tant et si bien que tenter de décrire les embouteillages quotidiens est difficile. Les deux côtés de l'avenue sont occupés par des dizaines de bus, rétrécissant l'espace de circulation à tel point d'ailleurs que trois policiers se démènent à longueur de journée pour tenter de réglementer une circulation infernale. Et lorsqu'on ajoute à cette situation les centaines de piétons qui traversent, la situation est tout simplement ahurissante. Pourtant, remarquent de nombreux citoyens, toutes les stations de bus ont été évacuées du centre-ville pour permettre justement une meilleure fluidité de la circulation, déjà difficile en ville. Pourquoi garde-t-on celle-ci, d'autant plus que c'est un véritable casse-tête ? La question a donc été posée au président de la commission de circulation de l'APW, qui n'a pas manqué de souligner «que cette situation est à l'étude au niveau de la commission ». Et de renchérir : «Compte tenu de la complexité de la situation dans cette avenue plus que saturée, une commission technique sera désignée pour enquêter dans les prochains jours et donner une situation exacte de cet endroit névralgique. Il s'agira de dégager des solutions qui ne léseront ni les usagers ni les transporteurs. D'ailleurs, dit-il, au moins deux variantes seront peut-être retenues. Soit limiter le stationnement des bus à dix minutes, soit en déplacer vers l'esplanade située près des docks de l'OAIC». |
|