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Un nouveau
service de médecine légale sera créé à Oran, pour alléger la pression sur le
seul existant, celui du CHU. Le nouveau service, abrité par le nouvel hôpital
EHU, sera fonctionnel d'ici à un mois, a annoncé le Pr Aboubakr Hakem lors du
point de presse animé hier à l'INESM, concernant la Rencontre internationale
«La médecine légale, réalité et perspectives», qui s'ouvrira demain à
l'Etablissement hospitalo-universitaire. Le Pr Aboubakr, qui prendra les
commandes de ce nouveau service, a précisé que tout est prêt, équipe médicale
et matériel, pour le démarrage et il ne reste que des travaux de
pré-installation. Pour la phase démarrage, en attendant le renforcement de
l'effectif au fur et à mesure, une équipe composée de deux médecins assistants
et quatre résidents est été mise sur pied, a ajouté le Pr Aboubakr, qui tenait
une conférence de presse en commun avec les deux coordinateurs du barreau des
avocats d'Oran avec le comité d'organisation du colloque international, Maîtres
Fahim Hadj Habib et Didi Djawed.
Initiée par l'Association algérienne des médecins légistes de concert avec la Faculté de médecine de l'Université d'Es-Sénia et le barreau des avocats d'Oran, cette rencontre verra la participation de spécialistes de la médecine légale d'Algérie, du Maroc, de Tunisie, de Syrie, de Jordanie, du Yémen, de la Guinée, de Madagascar, de France, de la Suisse, d'Allemagne et du Portugal. Selon le comité d'organisation, cette manifestation scientifique regroupera les différentes instances ayant une relation étroite avec les services de la médecine légale. Au menu de cette rencontre internationale figurent près de 50 communications et 70 interventions avec posters traitant d'un nombre de thèmes relatifs à la réalité de la médecine légale et aux perspectives de son développement. Les travaux seront axés sur «La médecine légale», «Le diagnostic et l'apport de l'imagerie dans la médecine légale», «L'autopsie», «La science de l'intoxication et la médecine légale», «Les dégâts corporaux», «La responsabilité médicale et l'expertise», «Le droit médical et la médecine légale judiciaire», «La médecine légale et la réforme hospitalière», Les techniques d'identification», «La médecine pénitentiaire», «L'expertise médicale», entre autres. Les interventions, qui seront entrecoupées de débats, seront données par des médecins légistes nationaux et étrangers, des avocats, magistrats, des cadres de l'administration pénitentiaires, des représentants de la police scientifique de la DGSN et de la Gendarmerie nationale. |
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