|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le syndicat algérien des paramédicaux (SAP) déposera un préavis de grève, si dans une «quinzaine de jours» le ministère de la Santé ne donne pas une suite favorable aux doléances formulées par les représentants des paramédicaux. Ce sont les termes d’un communiqué rendu public hier par ce syndicat autonome. Cette décision a été prise lors du conseil national du SAP tenu jeudi dernier, une rencontre durant laquelle il a été question de rappeler les engagements de la tutelle pris le 15 janvier dernier concernant essentiellement le statut particulier des paramédicaux et notamment l’introduction du système de formation LMD pour le personnel placé à partir de la catégorie 11. Sur ce point précis, M. Lounas, le SG du syndicat, estime qu’il est «impératif d’améliorer la prestation des paramédicaux par une formation de qualité en dépit du fait que sur le plan quantitatif, il y a encore un déficit». Concernant la revendication centrale, à savoir le statut particulier de la corporation, le SAP exige que le texte de référence soit le même que celui négocié entre la tutelle et le syndicat et que toute modification sera récusée. L’autre volet qui a amené le SAP à déterrer la hache de guerre est, selon M. Lounas, «cette série de mesures arbitraires prises par les administrations sanitaires au niveau de certaines wilayas comme Alger, Skikda, Jijel, Tlemcen et Mostaganem à l’encontre de syndicalistes ou de paramédicaux, mesures allant de la suspension au détachement en passant par la mutation». Pour le SG du SAP, ce mode opératoire ne vise qu’à affaiblir le syndicat et le «faire taire» et laisser le champ libre à certains milieux «occultes» pour avoir la mainmise sur le secteur. Pour le SAP, cette campagne est synonyme de tentative de déstabilisation. |
|