Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Surveillance de l'examen de 5ème: Les affectations posent problème

par Djamel B.

De nombreux enseignants des écoles primaires de la localité de Aïn El-Beïda se sont plaints des affectations qui leur ont été adressées par la direction de l'Education, pour la surveillance des examens de 5ème. Selon certains enseignants, il est inconcevable d'envoyer des enseignants et surtout des enseignantes vers des localités aussi lointaines que Haï Nedjma (ex-Chteïbo) ou encore, vers des communes distantes de plus de 20 kilomètres à l'image de Oued Tlélat ou Tafraoui, et d'affecter les enseignants de ces communes vers Aïn El-Beïda. Nos interlocuteurs affirment que dans certaines autres circonscriptions à l'image d'Oran, les enseignants sont affectés vers des écoles de leur circonscription, contrairement à ceux dépendant de la circonscription d'Es-Sénia et quelques autres communes, contraints d'effectuer de longs déplacements avec tous les risques que cela peut engendrer. «Outre le manque de transport et l'insécurité, la majeure partie des enseignants ne connaissent même pas l'établissement scolaire vers lequel il sont affectés et sont contraints de se déplacer la veille pour un repérage», affirme une enseignante désignée pour surveiller dans une école à Oued Tlélat. Pourtant, affirment nos interlocuteurs, les enseignants peuvent être affectés vers de nombreux centres d'examen situés à Es-Sénia et affecter ceux d'Es-Sénia vers les écoles de Aïn El-Beïda. Avec tous les risques que doivent encourir ces enseignants, hormis la maigre prime qu'il reçoivent, les responsables du secteur ne leur offrent même pas un repas ou le transport. Cette situation a été à maintes reprises décriée, sans pour autant que les doléances de ces enseignants ne soient prises en charge. Cette année encore, nombre d'enseignants et d'enseignantes doivent endurer un calvaire durant la période d'examens.