|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'association
«Sciences et Vie» des médecins de la wilaya de Constantine a organisé, jeudi
dernier à la faculté de médecine de Constantine, sa 2e journée internationale
de formation médicale continue sur le thème : «HTA, monothérapie ou
polythérapie et le syndrome de l'intestin irritable et cancers coliques».
L'assistance était composée de médecins venus de la région de l'Est et du Centre, avec la participation du professeur Albert Fournier, chef du service Néphrologie du CHU d'Amiens (France) et d'étudiants de la faculté. A cette occasion, plusieurs communications ont été faites par des spécialistes et des internistes des secteurs public et privé. Ouvrant le cycle des conférences, les docteurs Kitouni, maître-assistant en médecine interne au CHU de Constantine, et Benzoua, interniste privée au Khroub et présidente de l'association organisatrice, ont fait une communication sur l'hypertension artérielle, le diabète et l'observance thérapeutique de cette pathologie en médecine. Le premier a révélé qu'un diabétique sur deux est hypertendu. Il n'existe pas de statistiques ni à Constantine ni en Algérie, dira ce praticien, mais il y a plus de 15O millions de diabétiques dans le monde et, d'ici 2O25, ce chiffre aura plus que doublé pour atteindre 333 millions (chiffres de l'OMS). Pour le Dr S. Benzoua, la HTA a été ciblée parce qu'elle est la maladie la plus répandue en Algérie, en ce sens qu'elle arrive en tête des maladies chroniques dans le pays et que 35% de la population en sont atteints (plus de 9 millions de citoyens, chiffres donnés par le ministère de la Santé et des sociétés savantes). Selon ce médecin, il était nécessaire aussi de faire le point sur le problème des colopathes qui représentent aussi une grande masse dans notre société. |
|