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L'assemblée générale élective du Comité olympique algérien (COA), prévue
demain, est reportée à une date ultérieure, selon des informations parvenant de
cette instance sportive. La décision aurait été prise par le président sortant
du COA, Mustapha Berraf, en raison des luttes intestines qui rongent le Comité
mais aussi des fortes pressions que subirait Berraf. Le président sortant du
COA s'était retrouvé candidat unique après le rejet ou le retrait des
candidatures de Sid-Ali Lebib (ancien président du COA et ex-ministre de la
Jeunesse et des Sports) et de Abdellah Bessalem (actuel président de la
Confédération africaine de boxe).
Le président de la Fédération internationale de natation (FINA), Mustapha Larfaoui, s'est également retiré. Le rejet de ces candidatures a davantage aggravé les dissensions au sein du mouvement sportif national dans la mesure où des présidents de fédérations sportives nationales auraient menacé de ne pas assister à l'AG élective de demain. Ces présidents, nouvellement élus, n'avaient pas voté en faveur de Berraf lors de la précédente assemblée générale élective du COA. De ce fait, la majorité des présidents militent pour un changement à la tête du COA, sachant que Berraf est candidat pour un troisième mandat consécutif. Toutefois, compte tenu de la précipitation des événements, Berraf a pris hier la ferme décision de se retirer de l'instance olympique nationale. Il faut aussi rappeler que du côté du ministère de la Jeunesse et des Sports, on voyait d'un mauvais oeil la candidature de Berraf pour un troisième mandat. La sortie de certains présidents de fédérations sportives qui auraient menacé de ne pas assister à l'AG de demain auraient aussi contraint Berraf à reporter l'assemblée et à se retirer en attendant de voir plus clair, indique-t-on du côté du COA. Ces événements dénotent, on ne peut plus, la dislocation de la grande famille sportive en Algérie car le COA est supposé être réunificateur et fédérateur. Ce qui ne semble pas être le cas précisément. Cette situation révèle que le mouvement sportif national est malade de ceux qui le dirigent, ce qui risque de se répercuter sur les résultats des sportifs algériens à l'avenir. |
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