Le chef-lieu de commune d'El-Kheïter, situé
dans la daïra de Bougtob, dont la population est estimée à plus de 5.000 âmes
et qui n'était autrefois qu'une petite bourgade, reconnaissable à son bordj
(poste d'observation), faisant office de relais routier, a depuis ces 8
précédentes années levé les voiles en mettant le cap droit sur une nouvelle
ère, celle du développement harmonieux. La connexion des différents programmes
de développement qui lui ont assuré un épais et volumineux matelas financier et
plus particulièrement un suivi très pointilleux des projets par le chef de
l'exécutif de la wilaya, ont placé cette commune dans sa place qui lui échoit
et qu'elle convoitait depuis longtemps.
Beaucoup d'eau, des terres fertiles à perte
de vue et un site féerique à quelques centaines de mètres de la Sebkha (Chott
Chergui), autant d'atouts à mettre dans son potentiel agricole et touristique à
telle enseigne que de par son site et son parc naturel, elle mérite bien son
appellation de lieu de repos et de villégiature. Pour le seul programme
communal de développement (PCD) 2008, cette commune a pu bénéficier de 29
projets totalisant une autorisation de programme d'un montant de 14 milliards
de centimes et dont le taux de consommation des crédits, proportionnel à celui
des réalisations physiques, est estimé à 92%. Ce qui explique amplement que
presque la quasi-totalité des projets lancés a été achevée et réceptionnée.
Viabilisation, rénovation et extension des réseaux d'assainissement et d'AEP
des 4 principaux quartiers de la ville, ont été parmi les principales
opérations concrétisées à l'échéance 2008. Concernant le chapitre
socio-éducatif, lequel n'est pas du tout resté en marge, la commune a achevé,
outre la réalisation d'une maison de jeunes, de 14 bungalows avec une piscine
au beau milieu d'une pinède, d'un stade de proximité et enfin d'une
bibliothèque communale de quelque 200 ouvrages. Cela ne veut pas dire pour
autant que les autres hameaux de Sidi Khelifa, de Mosbah et de Bordj El-Mey ont
été occultés. Les doléances itératives des populations de ces trois petites
agglomérations ont trouvé une oreille attentive auprès du wali d'El-Bayadh, qui
a fait du désenclavement de ces villages l'une de ses priorités aux côtés de
celle de l'AEP, deux points soulevés à longueur d'année par leurs habitants.
Trois réservoirs d'eau d'une capacité de retenue de 500 m3 ont été achevés et
livrés au profit de chacune d'elle, ainsi que l'extension du réseau d'AEP sur
9.000 mètres linéaires et surtout l'ouverture d'une route bitumée longue de 35
kilomètres, reliant le hameau de Bordj El-Mey à la RN 6, au grand soulagement
de la population locale de ce hameau, qui devait auparavant se rendre à Saïda
pour rejoindre le chef-lieu de commune d'El-Kheïter, au prix de mille et une
élucubrations.