Sur les six lycées de la ville classés monuments historiques, et faisant partie du patrimoine de la ville, deux d'entre eux verront prochainement le démarrage des travaux de réhabilitation. Les chantiers de Hihi El Mekki (ex-lycée franco-musulman) et Toufik Khaznadar (anciennement collège technique) seront pris en charge par des entreprises locales pour un montant de 78 millions de dinars.

C'est ce qu'indique la direction du logement et des équipements publics (DLEP), qui précise que pour Hihi El Mekki les travaux devront toucher les parties communes, l'aménagement des réseaux divers, les terrasses de tous les bâtiments ainsi que leur étanchéité. Pour ces opérations, une enveloppe financière d'un montant de près de 41 millions de DA a été dégagée. Il est précisé que les délais des travaux ont été fixés à quatre mois. Pour ce qui est de l'ancien collège technique et actuel lycée Toufik Khaznadar, des travaux similaires de réhabilitation seront lancés portant sur le ravalement des façades et l'aménagement du mur de clôture ainsi que des travaux d'étanchéité des terrasses du collège. L'enveloppe affectée à ces aménagements dépasse les 35 millions de DA et les délais de réalisation sont fixés à six mois.

Le maître de l'ouvrage spécifie que dans le cahier des charges, les entreprises sélectionnées sont tenues de respecter les délais impartis et surtout l'architecture de ces lycées. A noter enfin que les personnels et cadres de ces deux établissements «ont tous été sensibilisés sur la nécessité sur ce que les opérations de remise en l'état des structures en question se fassent dans de bonnes conditions et qu'en conséquence il est demandé à tout un chacun une pleine coopération avec les services techniques», note-t-on. La reprise en main de ces établissements, suite aux détériorations et dégradations causées par le temps, dit-on, n'est plus à démontrer, en soulignant «qu'il s'agit là d'une richesse architecturale qui fait partie de l'histoire de la ville des ponts, que l'on se doit de protéger et sauvegarder». Il est dit enfin que les quatre autres établissements concernés sont le lycée «El Houria», «Fadila Saadane», «Yughurta» et «Tarek Ibn Ziad» connu dans le temps par le lycée des «pères blancs».