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Le groupe Saïdal, parrainé par la filière
Antibiotical de Médéa, a organisé récemment au centre de préparation des
équipes nationales de Chlef la «Journée médicale de l'Ouarsenis» au profit des
médecins des wilayas de Chlef et Aïn Defla.
200 médecins du secteur public et privé (généralistes, diabétologues, cardiologues...) ainsi que le président de l'association des diabétiques de la wilaya de Chlef ont assisté. Cinq communications ont été animées par des professeurs ou docteurs parmi lesquelles: «Approches thérapeutiques du diabétique de type 2», «HTA, actualités et enjeux», «Mécanisme de résistance des bactéries aux antibiotiques». Chaque communication a été suivie d'un long et fructueux débat. Ce que l'on peut retenir pour une meilleure prévention du diabète, c'est une bonne hygiène de vie qui consiste dans la pratique d'une activité physique régulière, un régime alimentaire équilibré en évitant les sucreries, les graisses, les pâtes, les limonades... et en consommant davantage les fruits, les légumes et le poisson. Il faut également diminuer la consommation de la quantité de pain, arrêter le tabagisme, éviter le tabagisme passif ainsi que le stress. Nous avons interrogé le professeur Boudiba, chef de service diabétologie au CHU Mustapha, sur les objectifs de cette journée médicale, il nous déclara: «Elle entre dans le cadre de la formation continue pour actualiser les connaissances des médecins dans les domaines de la pratique diabétologique, et ce à la lumière des nouvelles recommandations internationales. Le message que nous souhaitons transmettre aux médecins est que la prise en charge du diabète ne se limite pas seulement en un problème d'outils diagnostiques ou thérapeutiques même s'ils sont nouveaux et de plus en plus nombreux, les médicaments classiques gardent toujours leur place et que le plus important est que, quels que soient les outils que le praticien peut prescrire à son patient, le meilleur guide restera toujours le bon sens clinique, une écoute intelligente et une approche de plus en plus rationnelle avec son malade. En Algérie, nous avons tous les outils pour traiter cette maladie et, comme partout dans le monde, les objectifs ne sont atteints que dans le un tiers des cas. Cet échec relatif s'explique d'une part par l'affectation elle-même qui est chronique, contraignante parce qu'il est très difficile d'observer constamment les recommandations hygiéno-diététiques qui restent à promouvoir et à mieux maîtriser, d'autre part l'échec dépend aussi de notre pratique médicale qui est de moins en moins humanisée, elle se limite souvent à des renouvellements d'ordonnances ou des prescriptions d'investigations abusives alors que l'essentiel doit commencer par partager un peu les souffrances ou, en terme scientifique ce que l'on appelle l'empathie, avec le patient. Chaque malade est un cas, donc il faut un minimum de savoir-faire, d'intelligence, pour mieux comprendre et bien accompagner le patient». Le diabète est une maladie très répandue dans notre pays. Dans la wilaya de Chlef, 25.000 diabétiques sont recensés dont 370 scolarisés. |
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