Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Projet de 11 nouveaux lycées pour la wilaya

par M. S.

Pour faire face au surpeuplement des classes attendu dans les prochaines années au cycle secondaire, le secteur de l'Education nationale sera renforcé avant la fin de l'année 2010, avec onze nouveaux établissements secondaires répartis à travers tout le territoire de la wilaya. Les capacités du cycle secondaire devront croître ainsi de 25 % dans les deux prochaines années, selon les premières estimations de la direction du Logement et des Equipements publics (DLEP). Pour la seule prochaine rentrée scolaire, 5 établissements secondaires d'une capacité de 4.400 places pédagogiques seront réceptionnés dans la wilaya d'Oran. Les travaux de construction des parties pédagogiques sont presque terminés. Il reste actuellement l'achèvement des logements d'astreintes et des salles de sport. Le premier lycée se trouve à Douar Belgaïd avec une capacité d'accueil de 1.000 places pédagogiques. Les trois autres sont en cours de construction à Oued Tlélat, Haï Bouamama (ex-Hassi) et Bousfer. Le dernier établissement se trouve à Oran-Est (Haï Es-Sabah) non loin de l'Université Mohamed Boudiaf (ex-USTO). Dans le chantier que nous avons visité, nous avons constaté que les travaux de construction enregistrent un léger retard. L'entreprise chargée de la réalisation s'est engagée, néanmoins, à livrer la partie pédagogique dès octobre 2009. Pour la rentrée 2010, trois autres nouveaux lycées seront réceptionnés à Oran. Il s'agit d'un nouveau lycée à Haï Zitoune avec une capacité de 1.000 places pédagogiques et de deux autres à Cité Kara à Es-Sénia et à Sidi Maarouf. Le secteur de l'Education nationale à Oran verra également le lancement des travaux de construction de deux autres lycées, durant cette année, à Haï Yasmine (1.000 places pédagogiques) à et à la Cité Zabana, commune d'Arzew (800 places pédagogiques). Les autorités locales annoncent aussi le lancement à partir de juin prochain d'un large programme destiné à la réhabilitation des anciens lycées de la ville.

Cet intérêt des autorités locales s'explique par le surpeuplement attendu dans le cycle secondaire durant les prochaines années. Les dernières réformes de l'enseignement moyen avaient entraîné un surpeuplement sans précédent des classes.

Le problème des sureffectifs va toucher, dès la prochaine rentrée des classes, le cycle secondaire, estime-t-on.