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En prévision de l'introduction des nouvelles technologies dans
l'établissement des documents administratifs, en l'occurrence le passeport et
la carte d'identité nationale, le personnel de l'administration locale des
services concernés de la wilaya de Constantine devrait se déplacer à Alger dans
les prochains jours pour suivre une formation sur ce nouveau procédé
technologique.
«La formation en question était programmée par le département de l'Intérieur avant le scrutin du 9 avril dernier, mais elle fut reportée à cause de la charge de travail et la mobilisation générale que nécessitait l'élection», précise le directeur de la Réglementation et des Affaires générales (DRAG) de la wilaya de Constantine. Notre interlocuteur nous signale qu'un premier stage sera initié en perspective du lancement du passeport «biométrique», qui sera dans une première étape mis en circulation à travers quelques daïras pilotes, dont celle de Constantine, d'Alger, d'Oran... retenues selon le critère du nombre important de documents de voyage établis par les services en question. A ce propos, on nous indiquera que «près de 30.000 passeports sont délivrés annuellement aux demandeurs de la circonscription de compétence administrative de la daïra de Constantine, dont plus de la moitié durant la saison estivale, où la demande atteint son pic». En tout cas, on s'attend avec la mise en application de ce nouveau procédé, qui se trouve être une exigence sur un plan international, «à une amélioration dans les prestations et les délais d'établissement de ce document de voyage d'une part, et d'autre part cette nouvelle conception, qui prévoit un stockage informatisé de l'information biométrique propre au détenteur du passeport, mettra ce document de voyage à l'abri des falsifications, qui pèsent généralement sur les anciens modèles, souvent objets d'opérations frauduleuses». L'autre stage de formation concernera l'informatisation du procédé d'établissement de la carte d'identité nationale, dont on parle depuis quelques années déjà, prévoyant dans ce sens la mise en circulation de nouvelles pièces d'identité nationales. L'effet recherché est identique à celui du passeport «biométrique», à la seule différence que là c'est une affaire interne, et que ce document est sollicité à plus grande échelle de la population. |
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