La hantise de l'échec dans les différents
examens de fin d'année ne cesse de planer dans le secteur de l'Education, dans
la wilaya de Djelfa, après les mauvais résultats de l'année passée (46ème au
niveau national). Pourtant, beaucoup de choses ont changé et des rectificatifs
ont été opérés pour un éventuel renouveau. Des cours de rattrapage, des séances
de soutien, des classes moins chargées, des séminaires pour les professeurs ont
été les principales préoccupations des responsables du secteur et à leur tête,
le nouveau directeur de l'Education, M. Hocine Azrougen. Ce dernier s'est
montré très actif et a multiplié les visites sur le terrain pour suivre de près
l'avancement des programmes. Il faut signaler également l'aide de l'APW, qui a
débloqué une somme conséquente pour payer les professeurs chargés des cours de
soutien. L'éducation dans la wilaya de Djelfa est d'une incroyable instabilité
ces dernières années. Classée 47ème au niveau national au baccalauréat en
2005/2006, elle créa la surprise une année plus tard (2006/2007) en se classant
2ème sur les 48 wilayas. A la fin de l'année scolaire suivante (2007/2008),
elle revient à la... 46ème place ! Pour cette année, les indicateurs sont
plutôt positifs chez les chefs d'établissements, qui ont fourni des efforts
louables pour mettre les élèves à l'aise et pour motiver les professeurs afin
de terminer les programmes et assurer des cours de soutien. Les 15.047
candidats au baccalauréat seront répartis dans 49 centres d'examen. Ils seront
encadrés par 4.445 fonctionnaires. Pour le BEM, 13.717 candidats passeront les
épreuves de cet examen. Ils seront encadrés, dans 47 centres, par 2.878
fonctionnaires du secteur. Contrairement aux années précédentes, la correction
se fera dans deux centres implantés à Djelfa. L'examen de 5ème, qui a remplacé
l'ex-6ème, aura 17.924 candidats, répartis dans 102 centres d'examen, 3.801
fonctionnaires auront la tâche d'encadrer cet examen. M. Azrougen nous déclara
que la préparation matérielle s'est déroulée dans de très bonnes conditions et
que le wali, en personne, supervise les différentes étapes de l'opération. Tout
semble sur rails et tout le monde attend, avec appréhension certes, l'arrivée
des examens, mais également et surtout, avec beaucoup d'impatience et
énormément d'espoir.