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A l'ordre du jour de la rencontre de samedi prochain, entre les autorités
de l'APC de Constantine et les représentants des chauffeurs de taxis, figurent
nombre de propositions des responsables de l'hôtel de ville concernant,
notamment, la création de nouvelles aires de stationnement ainsi que la
désignation de chefs de stations pour leur nécessaire régulation. Cette réunion
intervient suite au mouvement de contestation des «taxieurs», qui s'étaient
plaints des difficultés qu'ils rencontrent dans leur activité et établi une
plate-forme de revendications afférentes, entre autres points, à une
insuffisance de stations pour leurs véhicules et à l'interdiction de charger et
décharger dans les artères principales de le ville.
C'est ce que n'a pas manqué d'indiquer un responsable de la commission du transport et de la circulation de la mairie du Vieux Rocher, Farid Bouarroudj, qui fera savoir que les propositions porteront sur la création de stations pour les lignes desservant des cités et quartiers à forte concentration de populations comme Ali Mendjelli, El-Khroub et l'aéroport (Aïn El-Bey) qui n'existent pas au centre-ville. Les endroits précis de l'implantation de ces stations restent à déterminer d'un commun accord, lors de prochaines sorties sur le terrain à effectuer ensemble. En outre, plusieurs autres stations dites légères (de trois jusqu'à cinq taxis) seront soumises à l'approbation des participants à la rencontre. Alors que la nomination des chefs de stations se fera en commun accord entre les deux parties, puisque la désignation proprement dite relève des taxieurs et l'accord administratif de l'APC. Il est à souligner que cette opération de désignation de responsables de stations, chargés de faire respecter les règles à suivre, aussi bien pour ce qui a trait au comportement à adopter pour l'accueil des clients, que pour ce qui est relatif aux engagements pris par la profession dans son cahier des charges, doit toucher toutes les aires de stationnement de taxis existantes. Il s'agit en fait, dit notre interlocuteur, d'introduire quelques éléments de la culture du service public en amenant petit à petit la corporation à respecter l'installation d'une permanence pour la nuit, de 20h à 4h du matin, et de travailler non plus à sa convenance, mais selon ce cahier des charges qui impose une disponibilité continue du taxi toute la journée et une grande partie de la nuit. Et de poursuivre «dans ce cadre, il n'est pas inutile de signaler qu'il existe pas moins de 3.900 taxis à l'échelle de la commune, et sachant que si le taxi doit demeurer en activité, il est normal que le «taxieur», lui, doit se reposer et là, un simple petit calcul peut nous faire voir que la création d'une «doublure», c'est-à-dire permettre à une autre personne de conduire le taxi, c'est autant d'emplois créés et de services rendus à la société». |
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