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Conformément aux articles 75 et 76 de la Constitution, Abdelaziz Bouteflika a prêté serment hier pour être intronisé pour la troisième fois Président de la République. La symbolique protocolaire voulait qu'il sorte de son bureau et quitte le siège de la Présidence de la République le matin pour se diriger vers le Palais des Nations à Club des pins. A son arrivée, il passera en revue un détachement de la Garde républicaine et les trois corps de l'Armée nationale populaire. Il est accueilli à l'entrée du Palais des Nations, par ordre protocolaire, par le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, celui de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et par le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaïeh. Il marquera une petite pause au salon présidentiel du Palais pour faire son entrée après dans la salle plénière. Il se mettra à la tribune aux côtés des trois précédents présidents de la République de l'Algérie indépendante. Liamine Zeroual sera le grand absent de toujours depuis l'élection de Bouteflika à la magistrature suprême. Le début de la cérémonie de prestation de serment sera marqué par la lecture de versets coraniques par Yacine Amrane, lauréat du concours Forsane El-Korane. Suivra après celle du texte de prestation de serment qu'effectuera le premier président de la Cour suprême, Kaddour Beradja, pour le faire répéter par le Président de la République qui avait la main droite posée sur le Saint Coran. Conformément aux articles 75 et 76 de la Constitution, Bouteflika a donc prêté serment hier pour être Président de la République pour un troisième mandat de cinq ans. Il l'est à la faveur du scrutin qui s'est déroulé le 9 avril dernier et l'a élu comme il l'a voulu, à la majorité écrasante. Il l'a fait en présence, outre des trois anciens chefs de l'Etat, de nombreuses autorités de l'Etat, des premiers responsables des plus hautes institutions de l'Etat, civiles et militaires, des membres du gouvernement, des représentants des deux chambres parlementaires, de ceux de la société civile et du corps diplomatique accrédité à Alger. Ont aussi été remarqués à cette cérémonie les candidats malheureux à la magistrature suprême, Djahid Younsi d'El-Islah, Moussa Touati du FNA et Mohand Belaïd Saïd, indépendant. Ont manqué par contre Louisa Hanoune du PT et Ali Fawzi Rebaïne de Ahd 54, trop mécontents peut-être pour les petits scores qui leur ont été attribués. Le président de la Cour suprême a attesté de la légalité de la prestation du serment présidentiel. L'assistance écoutera l'hymne national dans son intégralité. Une collation a été organisée en l'honneur des invités à la salle des banquets du Palais des Nations. Le chef de l'Etat ressortira du Palais comme il est venu, en passant en revue un détachement de la Garde républicaine et les trois corps d'armée qui lui rendront les honneurs. Une nouveauté « cérémoniale » pour cette fois-ci toutefois, le dépôt par le Président de la République d'une gerbe de fleurs et son recueillement au Carré des Martyrs du cimetière d'El-Alia, à l'est d'Alger. Bouteflika le fera en présence des présidents du Conseil de la Nation et de l'APN, du Premier ministre, du président du Conseil constitutionnel, du ministre d'Etat et de son représentant personnel, Abdelaziz Belkhadem, du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, du chef d'état-major de l'ANP, des ministres des Affaires étrangères, de la Justice, des Finances et des Moudjahidine, ainsi que du secrétaire général de l'ONM. Le chef de l'Etat regagnera le siège de la Présidence de la République, où la Garde républicaine lui a rendu les honneurs. Il rejoindra son bureau où il devra, selon les principes de la Constitution, recevoir le Premier ministre pour qu'il lui remette sa démission et celle de son gouvernement. |
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