
Si la réalisation des routes périphériques
dans les agglomérations importantes est synonyme d'amélioration à dessein de
favoriser le désengorgement de leur accès et d'éviter le transit intempestif
pour les véhicules de passage pour plus de fluidité, celle unique située au sud
de la ville réalisée voilà à peine 3 années semble être des plus inutiles voire
une tare aussi bien pour les automobilistes que pour les riverains et autres
piétons. En effet, celle-ci, qui prend origine à l'entrée de la ville au niveau
de la station-service Naftal et qui longe le sud de la ville à la limite de la
cité Chouhada, est imposée pour les véhicules de grand tonnage dans le but
évident de parer à l'encombrement dans la ville. Malheureusement la
périphérique en question mène en fait, après tout ce détour, au...
centre-ville, et en sus via un pont inadéquat à la circulation de ce genre de
véhicules car deux camions de grand tonnage ne peuvent s'y croiser. Donc mis à
part les automobilistes qui se dirigent vers Zouïa, tout le reste converge,
après ce détour vers le centre-ville créant continuellement l'encombrement
notamment au niveau du pont cité. Ce dernier, dont la réalisation remonte bien
avant l'indépendance et donc qui répond à des normes de l'époque, ne semble
plus répondre à un flux intensifié par le déferlement incessant des camions des
entreprises chinoises de réalisation de l'autoroute et les milliers de piétons
que le pôle scolaire situé à proximité génère. L'embouteillage est quotidien et
le spectacle est encore plus désolant au niveau de ce point névralgique aux
heures de pointe où les étudiants, élèves et travailleurs de l'annexe
universitaire, des 2 lycées, du CFPA, du collège et de l'établissement public
hospitalier qui doivent rejoindre la ville, viennent s'ajouter au cafouillis.
Le spectacle est quotidien et indescriptible en ce point de passage qui est
devenu un réel goulot à l'origine de fréquentes altercations entre
automobilistes et où doit traverser une masse impressionnante de piétons pour
laquelle seul un trottoir pour le passage d'une personne est prévu, et des milliers
de véhicules. L'on imagine un peu la situation qui est devenue courante, où les
chauffeurs de camions ne se cèdent pas le passage créant le blocage sur un fond
d'une grande agitation humaine. L'état dégradé de la route périphérique en
question est par ailleurs, source de grogne chez les automobilistes qui la
subissent continuellement et chez les riverains qui endurent les nuisances
engendrées. En effet, la circulation sur cette route semée de nids-de-poule et
de ralentisseurs est devenue très intense de jour comme de nuit à cause du
nombre impressionnant de véhicules qui empruntent ce tronçon, notamment ceux
faisant dans la contrebande de carburant (qui se fait désormais par camion pour
la grande contenance de son réservoir) et les camions de l'entreprise chinoise
qui font dans le transport d'agrégats vers d'autres sites de l'entreprise.
L'excès de vitesse qui accentue cette nuisance sur cette route est une autre
préoccupation des riverains qui affirment que les chauffeurs chinois en sont
passés maîtres en la matière. En effet, le respect des règles de la conduite
semble passer en second plan chez les Chinois qui font dans des manoeuvres
dangereuses et ne semblent pas mesurer l'impact de leur passage à une vitesse
relativement élevée sur les ralentisseurs ou les crevasses. L'on cite dans ce
cadre ce Chinois, pour ne pas avoir respecté les règles de conduite, a foncé
avec son camion droit sur une maison, heureusement encore en construction,
laquelle a été sérieusement endommagée.
Le constat est négatif pour cette
périphérique laquelle ne mène au fait qu'au centre-ville et par-dessus le
marché via un pont qui favorise l'encombrement. La situation a poussé le
citoyen à se demander pourquoi les camions chinois et ceux se dirigeant vers
l'extrême-ouest n'évitent pas le centre-ville en passant par Akid Abbès.
Pourquoi, alors que des milliards ont été gaspillés à refaire les trottoirs et
le carrelage (alors que leur état était bon), ce pont (seul accès sud de la
ville) n'est pas pris en charge ? Pourquoi la périphérique en question n'est
pas prolongée pour aboutir au niveau du cimetière des chouhada, à la sortie
ouest de la ville, comme cela était annoncé par la direction des Travaux
publics ?