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Le développement des infrastructures
routières qu'a connu la wilaya d'El-Bayadh, au cours de ces cinq dernières
années, est à juste titre, sans précédent, puisqu'il a entraîné dans son
sillage, l'expansion du secteur du transport routier de marchandises et de
voyageurs, longtemps resté à la traîne. Petites bourgades ou hameaux des zones
éparses, plus particulièrement celles de l'extrême sud et du sud-est de la
wilaya, sont définitivement sortis de leur torpeur habituelle, en s'ouvrant
vers les grandes villes du pays. Voyager entre El-Bnoud et Souk-Ahras, par
exemple, est à portée de tous, puisque de nouvelles lignes à grandes distances
ont été ouvertes et les opérateurs privés qui exploitent ces lignes sont
légion.
C'est ainsi, que 350 exploitants de lignes de voyageurs, plus particulièrement des jeunes, activent dans ce secteur très juteux, à telle enseigne que l'on parle de sa saturation. 30 lignes de transport public de voyageurs ont été ainsi créées, donnant ainsi un véritable coup de fouet aux échanges commerciaux et le nombre de demandes de licences de transport déposées au niveau de la direction du Transport de la wilaya d'El-Bayadh ne cesse de croître. En effet, le plan de transport mis sur pied par cette dernière a atteint, selon son responsable, un niveau très appréciable voire même satisfaisant pour 1.740 km de routes nationales. Les travaux de réalisation de 3 gares routières, implantées successivement chacune à El-Bayadh, Bouktoub et El-Abiodh Sid-Cheikh, viennent d'être lancés et l'on annonce déjà qu'elles seront livrées dans les délais prescrits. Des structures qui font actuellement cruellement défaut dans ses 3 chefs-lieux de daïra, ce qui provoque les grincements de dents chez les opérateurs propriétaires de bus de transport de voyageurs et des désagréments et des encombrements à El-Bayadh. Une situation qui perdure puisqu'une grande artère de cette ville, congestionnée pendant toute la journée, fait office de «gare routière». Et si l'APC prenait le taureau par les cornes et leur affecterait une autre aire de stationnement payante bien sûr, mais cela est une autre histoire. Un second projet de réalisation d'une ligne ferroviaire, longue de 150 kilomètres reliant Méchéria (W. de Naama) à El-Bayadh, via Tousmouline par le nord et dont l'étude est déjà ficelée, a été inscrit au profit de la capitale des Laghouat Ksel et du Djebel Amour. Une ligne à grande vitesse (LGV) assurera la desserte entre ces deux localités tout en assurant la jonction avec celle du futur projet Naâma-Sidi Bel-Abbès. La gare ferroviaire, a-t-on appris, sera implantée non loin du futur centre universitaire vers la sortie sud du chef-lieu de wilaya et ceci, en prévision d'une éventuelle jonction avec Aflou (W. de Laghouat) et le centre du pays. Une proposition formulée par le chef de l'exécutif et qui, nous dit-on, a trouvé une oreille attentive au niveau central. Et pour couronner le tout, une cerise sur le gâteau en quelque sorte, une nouvelle desserte aérienne entre la capitale et Béchar via El-Bayadh vient d'être concrétisée depuis un mois seulement par un vol hebdomadaire dans les deux sens, ainsi que l'exploitation du nouvel aéroport d'El-Haoud, qui sera relié au chef-lieu de wilaya par une voie rapide sur 9 kilomètres, et dont les travaux ont atteint un taux très avancé. |
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