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Le marché hebdomadaire de Taher, qui se tient chaque lundi à la sortie de
ladite ville, connaît une anarchie totale. En effet, lors de notre virée à cet
important espace commercial, nous avons été désagréablement surpris par
l'anarchie qui règne dans ces lieux qui ne répondent nullement à ce genre
d'activités commerciales : des marchandises de tout genre exposées à même le
sol en plein milieu de chaussée.
On vend n'importe quoi n'importe comment, ce qui cause des désagréments aux usagers de ce chemin de wilaya enregistrant un dense trafic routier, notamment les automobilistes en provenance de communes de Chekfa et de Chehna. Lors de notre passage, nous avons aperçu des marchands ambulants exposant leurs marchandises à proximité d'un cimetière des martyrs, nous avons été contraints de faire de la gymnastique pour se frayer un chemin au milieu de ce souk ou plutôt «cette anarchie organisée». Sur les lieux, des voitures stationnées dans les deux sens, ce qui pénalise fortement la circulation routière sur le chemin de wilaya 135 qui enregistre un dense trafic. Il convient de signaler que l'emplacement controversé de ce marché hebdomadaire, objet de toutes les convoitises, se trouve à quelques encablures du lieu de stationnement des bus desservant les lignes Chekfa, Chehna, et Djimar, ce qui accentue la pagaille. Selon certaines sources très au fait des dessous du village adoptif du feu Ferhat Abbas, le choix controversé de cet emplacement serait dicté par la pression d'une poignée de groupes d'intérêts. En somme, une triste réalité qui résume, à elle seule, la gestion courante des affaires des citoyens. |