La RN 13, ou particulièrement l'axe Sidi
Bel-Abbès - Oran, qui a toujours connu un important trafic routier entre les
deux villes, connaît une nette amélioration en termes de fluidité et c'est tant
mieux pour peu que le spectre du terrorisme routier ne refasse surface bien que
l'on soit en bonne partie de ce tronçon routier sur un doublement dont les 30
km réalisés par la wilaya de Sidi Bel-Abbès jusqu'à la limite de la wilaya de
Mascara. Pour ce qui est des communes de Ras-El-Ma et Sidi Bel-Abbès qui sont
concernées, il y a l'ex-Prudon, Sidi Brahim aujourd'hui, suivi de Sidi
Hamadouche (ex-les Trembles) qui est contourné à 100 % suivie de Aïn El-Berd et
la localité de Makedra. A ce doublement de la route, il y a eu réalisation de
deux ouvrages d'art et la création de 50 emplois qu'a dû générer ce projet
inauguré officiellement il y a un mois de cela par le président de la
République Mr A. Bouteflika pour un coût financier, selon notre source (service
de la présidence de la République), de 1.300.000 000,00 dinars. 05 cinq
entreprises ont dû intervenir pour la réalisation dudit projet où il fallait
éliminer les points noirs et surtout faire gagner du temps aux centaines
d'usagers. Et là, plus loin où l'on remonte le temps, cet axe a beaucoup fait
parler de lui en termes de chiffres macabres dûs aux accidents meurtriers qui
l'ont régulièrement marqué. Tout cela ne s'est pas concrétisé sans difficultés
et heurts lors de la réalisation des travaux, où un déplacement de divers
réseaux était incontournable tels des câbles téléphoniques, conduites AEP, gaz,
lignes électriques. En plus, après le lancement du projet, la rareté des
matériaux (TUF) et pénurie s'est fait cruellement ressentir durant l'été 2006.
A cela se sont greffées les heureuses conditions climatiques avec les
intempéries signalées dans la région de Sidi Bel-Abbès à l'instar des autres
wilayas de l'ouest du pays. Au doublement de la RN 13, objet de notre papier,
l'on mentionnera qu'en termes de réseau routier structurant, Sidi Bel-Abbès
bénéficiera également au niveau de neuf localités en général de 71 km de l'autoroute
Est-Ouest, vu que cette dernière comprend 1216 km et c'est Makdera, Aïn
El-Berd, S.Hamadouche, Aïn Trid, Sidi Lahcène, Sidi Yagoub, Lamtar, Hassi
Zahana et Sidi Brahim qui sont concernées par cet important projet national,
qui fait localement d'un suivi par une commission de wilaya composée par
plusieurs directions d'exécutif et ce, outre que la base de vie et deux
laboratoires réalisés sur le site en question qui a vu à plusieurs reprises le
ministre de tutelle s'en enquérir de l'état du site et ce, outre plusieurs
services de travail de l'exécutif de wilaya où était évaluée l'action menée sur
les lieux qui consolident le réseau routier. Toutefois, pour la RN 13, objet
initial de notre papier, le souhait de voir le tronçon qui débute de la sortie de
Djeniène El-Meskine, l'ex-CADO, en passant par la localité de Zahana et qui
relève administrativement parlant de la wilaya de Mascara, est formulé par les
usagers, notamment ceux qui font des navettes quotidiennes et autres
automobilistes passagers... Pour ce qui est des conséquences positives de
l'amélioration pour l'instant de la fluidité, il y a le facteur temps.
Généralement, pour les véhicules légers en moins d'une heure, le trajet Sidi
Bel-Abbès - Oran est bouclé. Et s'il y a lieu de mentionner l'handicap de la
localité de la ville de Tlélat, ce passage obligé est perçu comme un
ralentisseur encombrant, vu que la presque totalité des usagers transitent par
le centre de cette ville qui connaît elle aussi un important flux de par sa
situation géographique. Néanmoins, l'amélioration du trafic routier, si elle
permet de gagner sur le facteur temps, nécessite vigilance et prévention, en
attendant que ce qui reste à réaliser se finalise au grand bonheur de tous...
L'on ne manquera pas de relever que cet axe a été le plus meurtrier pendant des
décennies, notamment dans l'ex-dit «virage Rocher» à la sortie nord-est de la
ville de Sidi Bel-Abbès. L'on ouvrira une parenthèse pour signaler en évitant
toute possible allusion ou mauvaise lecture à nos propos que près de 6.000
permis de conduite, 5.913 plus exactement, ont été retirés officiellement
l'année écoulée, avec 91 séances de travail de la commission concernée qui
avait décidé de sévir avec une différence de plus de 600 retraits par rapport à
2007 où ils n'étaient que de 5.313 cas.