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Jijel: 250 à 300 cas de tuberculose

par Bouhali M. C.

La direction de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a organisé mardi une journée d'information sur la tuberculose à l'école paramédicale avec la participation des praticiens exerçant au sein des établissements publics hospitaliers et EPSP de la wilaya. Lors de cette rencontre de sensibilisation, il était question de faire le point sur la situation de cette maladie et les efforts consentis par les pouvoirs publics pour sa prise en charge au niveau des UCTMR. Dans son intervention, le chef de service de la prévention au sein de la direction de la Santé et de la Population, Bilal Daas, a estimé que la tuberculose a bénéficié du premier programme national antituberculeux en 1965, ce qui exprime, à ses yeux, un signe des efforts des pouvoirs publics pour la lutte contre cette épidémiologie dont la prolifération est accentuée par un certain nombre de facteurs socio-économiques. S'agissant de la situation de cette maladie au niveau de la wilaya et sur l'ensemble des régions du pays, l'orateur a estimé que le nombre de personnes atteintes de cette maladie dans la wilaya de Jijel est de 250 à 300 personnes et que leur nombre national est de 20.000 personnes. Le conférencier a souligné par ailleurs que le nombre des tuberculeux durant l'année écoulée est de 315 personnes dont 158 cas de tuberculose pulmonaire et 157 cas extra pulmonaire. L'intervenant a également indiqué que le programme antituberculeux dans la wilaya de Jijel est assuré par trois unités de contrôle et de traitement des maladies respiratoires UCTMR rattachées aux EPSP de Jijel, de Taher, de Sidi Maarouf. Sur son passage, le responsable de la direction de la Santé et de la Population a reconnu l'existence d'un certain nombre de contraintes auxquelles sont confrontées ces infrastructures dont entre autres la fréquente rupture des produits antituberculeux, l'irrégularité des supervisions, la fiabilité des données, les supports d'information mal utilisés, le manque de personnel. En somme, des facteurs qui rendent la mission de ces unités de contrôle et de traitement des maladies respiratoires de plus en plus difficile.