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Le petit douar d'Aïn Aïssa, dans la commune
de Benchicao, relevant de la daïra d'Ouzera, situé à une vingtaine de km au
sud-est de Médéa, a été le théâtre dimanche dernier, d'un drame épouvantable :
un malade mental a tué sa propre mère dans des conditions atroces. En effet,
selon les informations recueillies tant auprès de la Protection civile que de
la Gendarmerie nationale, il était environ 18h30 quand le dénommé Hamid G., âgé
de 31 ans, titulaire d'une carte de malade mental à 100 %, commença à vociférer
des injures et des grossièretés, selon la soeur de ce dernier, à l'intérieur de
la demeure familiale. Pris alors d'un excès de folie extrême (il refusait de
prendre ses médicaments depuis cinq jours, toujours selon les déclarations de
sa soeur), il s'en était pris à la vaisselle qu'il commença à jeter sur le sol.
En l'absence du père qui était sorti de la maison peu auparavant, la mère,
Messaouda G., âgée de 65 ans, tenta de calmer son fils. Mal lui en prit car ce
dernier, selon toujours sa soeur qui assista au drame, l'a saisie par les
cheveux et cogna sa tête contre le sommier du lit et sur le sol jusqu'à ce que
mort s'en suivit.
Alertés par les éléments de la garde communale, les gendarmes de la brigade territoriale de Benchicao arrivèrent sur les lieux, que Hamid G. avait déjà quittés, où ils découvrirent la victime gisant morte dans une mare de sang. Vite repéré dans le douar, Hamid G. a été arrêté et conduit au siège de la brigade. La dépouille de Messaouda G., qui était mère de six enfants, a été acheminée vers la morgue de l'établissement public hospitalier Mohamed Boudiaf de Médéa par les éléments de l'unité principale de la Protection civile de Médéa - Aïn D'Heb. Encore une fois, le problème des malades mentaux, très souvent agressifs, se pose avec acuité et appelle les autorités concernées à lui trouver une solution définitive à travers une prise en charge réelle et durable. Des malades mentaux dont certains déambulent de long des boulevards et sur les places publiques, à Médéa, complètement... dévêtus, alors que d'autres brisent le pare-brise des véhicules qui passent à leur proximité. Sans parler de ces autres malades mentaux qui... crachent sur les visages des passants, se mettent en travers de la route en bloquant ainsi la circulation automobile. |
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