«Tant qu'il y a des malades, le don du sang sauvera encore, et toujours, des vies humaines», fera remarquer le jeune médecin chargé de sensibiliser les donneurs de sang qui se sont donnés rendez-vous hier, à l'occasion de la célébration de la Journée maghrébine du don du sang, au Centre culturel Mohamed Laid Al Khalifa, dont le hall a été transformé à l'occasion en un véritable centre de transfusion sanguine.

S'affairant autour des lits où s'allongeaient des donneurs de sang, notre interlocuteur nous signale que «la célébration de cette Journée maghrébine du don du sang, coïncidant avec la date du 30 mars, est axée sur deux volets. D'une part, on procède à une vaste opération de collecte de sang organisée par le CHU, en collaboration avec les équipes du Croissant-Rouge algérien, à travers les communes de Constantine, Hamma Bouziane, Aïn S'mara et El-Khroub, et d'autre part, on organise des portes ouvertes jusqu'au jeudi au niveau des cinq centres de transfusion sanguine que compte la wilaya de Constantine, en l'occurrence le CHU, la clinique rénale de Daksi, l'EHS Erriadh, les hôpitaux de Zighoud Youcef et El-Khroub, ainsi que l'EHS mère-enfant de Sidi Mabrouk».

On ne manquera pas de nous rappeler la performance réalisée par la wilaya de Constantine, qui fait une collecte de près de 30.000 poches de sang par an, dont 21.000 poches collectées au sein du CHUC», non sans préciser que «la demande demeure toujours importante, surtout pour le Rhésus négatif». Car, précise-t-on dans ce contexte, «tous les jours des centaines de personnes ont un besoin urgent et vital de sang suite à des accidents de la circulation, des maladies du sang responsables d'anémie grave, des interventions chirurgicales, des grossesses». Donc, «il ne faut surtout pas attendre que l'un de vos proches soit dans le besoin urgent pour vous rappeler du don de sang, tout citoyen en bonne santé doit faire ce geste volontaire, et surtout anonyme, pour offrir un peu de sang à autrui, afin de s'assurer une disponibilité de sang le jour où l'on aura soi même besoin», conclura un jeune bénévole dans les rangs du Croissant-Rouge algérien.