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A un moment où l'on s'occupe trop à redorer
le prestige du chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa, le mal-vivre ronge certains
quartiers oubliés par les autorités. La situation des habitants de «Haï
El-Menkoubines» de Touzouz , qui se situe juste en zone de transition entre la
commune de Ghardaïa et celle de Daïa, en est une malheureuse illustration.
L'habitant ou le visiteur de cette cité aura à constater l'énorme difficulté de la vie de ses citoyens. En effet, faute de certains aménagements utiles à leur bien-être, tels que l'assainissement, le bitumage des rues ou encore une alimentation ordonnée en eau potable (la pompe à eau du puits d'alimentation de la cité étant fréquemment en panne). L'état des lieux nous montre à quel point la vie est difficile pour la population dans certaines poches de cette cité «Nous vivons dans des conditions très lamentables, devaient invoquer certains résidents. Faute de commerces, au niveau de notre quartier, nous contraint à nous déplacer jusqu'à Daïa ou au centre-ville de Ghardaïa, pour nous approvisionner. Malheureusement, même les moyens de transport sont parfois très mal fournis. Les bus, venant de Daïa vers Ghardaïa, ne s'arrêtent pas souvent», disait le septuagénaire, Mr. Charaa-Allah. Le manque de certains aménagements dans cette cité du «Haï El-Menkoubine» a créé un mécontentement au niveau des citoyens, qui disent que cette cité n'a jamais été visitée par un wali, par un chef de daïra, voire même par un P/APC !!!. Ainsi, une meilleure considération de cette pauvre cité, de la part des autorités locales, viendra peut-être à alléger les souffrances de ses citoyens. |
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