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Selon un membre de l'Association des parents d'élèves du lycée Okba de
Bab El-Oued à Alger, les 5 élèves de terminale exclus de leur scolarité et
poursuivis par la justice, ont été autorisés à se présenter à l'examen du
baccalauréat en juin prochain en tant que candidats libres.
Notre source précise que c'est le résultat de toutes les démarches entreprises par l'Association des parents d'élèves auprès du département ministériel de Boubekeur Benbouzid, dans le but de ne pas compromettre leur avenir scolaire. Ainsi, et selon notre interlocuteur, la proposition des représentants des parents a porté sur leur réintégration dans le cursus normal dans d'autres établissements d'Alger pour leur permettre de suivre dans de meilleures conditions les cours ainsi que les séances de soutien d'autant que certains d'entre eux possèdent de réelles chances de décrocher leur bac, au vu de leur moyenne trimestrielle qui se situe entre 12 et 13. Par ailleurs, notre source indique que cette solution intermédiaire ne veut nullement dire l'annulation de la procédure judiciaire qui suit toujours son cours. Pour la genèse, il est à rappeler que c'est le ministre lui-même qui a révélé cette affaire d'atteinte à l'emblème national lors d'un cours inaugural du second trimestre de l'année scolaire 2008/2009, le 3 janvier dernier. Après avoir relaté les griefs retenus contre les 5 mis en cause, le ministre avait déclaré qu'ils seront traduits devant la justice conformément aux dispositions du code pénal pour avoir porté atteinte au drapeau national durant les vacances d'hiver, alors qu'ils se trouvaient au sein de l'établissement pour des cours de soutien réservés pour les élèves de 3ème AS. M. Benbouzid avait qualifié ces actes comme étant une atteinte à un des symboles de la souveraineté nationale. De son côté, l'association des parents a considéré que l'acte est irréfléchi et, par conséquent, punissable, mais non condamnable. Estimant que ce scandale a été amplifié et a même fait l'objet d'une instrumentalisation, prenant des proportions autres au point de le qualifier de cabale contre des adolescents. Aussi, il est rappeler que ces mêmes parents d'élèves remettent en cause le fait qu'ils n'ont pas été sollicités par l'administration de l'établissement afin d'assister au conseil de discipline qui a exclu les 5 lycéens, une mesure approuvée par la tutelle. Par ailleurs, la commission ministérielle chargée de mettre la lumière sur cette affaire a, selon le représentant de l'association des parents d'élèves, relevé plusieurs irrégularités ayant précédé cette mesure et n'a, jusqu'à présent, pas confirmé les accusations d'atteinte à l'emblème national. Enfin, notre interlocuteur nous fait savoir que l'association entreprend d'autres démarches auprès des instances judiciaires pour permettre aux 5 élèves de préparer dans de bonnes conditions morales leur examen. |
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