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Louisa Hanoune à Bordj Bou Arreridj: La demande du PT de faire partie des commissions communales a été rejetée

par R.N

La candidate du Parti des travailleurs (PT) à la prochaine élection présidentielle, Mme Louisa Hanoune, a affirmé mercredi que son parti est prêt à relever le défi de la présidentielle.

« Nous sommes prêts à relever le défi de l'élection présidentielle. Le PT a le courage et l'audace de s'assumer. Il est temps que la parole revienne au peuple», a déclaré Mme Hanoune lors de meetings populaires à M'sila et Bordj Bou Arreridj, au septième jour de la campagne électorale. Elle a indiqué dans ce contexte que le PT l'a présentée à la prochaine présidentielle pour «rendre la parole au peuple».

Dans ce sens, Mme Hanoune a appelé les citoyens à se présenter aux urnes le 9 avril, «non seulement pour voter mais également pour surveiller» le déroulement des opérations de vote, précisant que la «demande du PT de faire partie des commissions communales a été rejetée». L'une des raisons, selon elle, pour que les citoyens restent jusqu'à la signature des procès-verbaux, après les opérations de dépouillement, est «la fraude qui peut avoir lieu». Elle a aussi dénoncé «les chantages émanant de certaines parties», exhortant la population à voter pour elle afin, a-t-elle dit, de lui donner la chance de mettre en oeuvre son programme «qui défend les intérêts des travailleurs». La SG du PT a promis, en outre, d'introduire «une réforme politique profonde qui mènera à une réforme économique inspirée directement des réalités du pays».

Elle a appelé par ailleurs la population à suivre «la voie du militantisme et du combat» pour favoriser le changement, notant avoir constaté dans «différentes wilayas», «les mêmes préoccupations et les mêmes doléances des citoyens». Il s'agit, a-t-elle précisé, de la crise du logement, de la pauvreté, du chômage et de la fermeture des entreprises publiques. Sur ces deux derniers points, la candidate a relevé que la wilaya de Bordj Bou Arreridj a enregistré, à elle seule, depuis l'année 2000, la fermeture de 21 entreprises étatiques et le licenciement de 10.300 travailleurs, alors que dans celle de M'sila, il a été dénombré, depuis 2004, la fermeture de 7 entreprises et le licenciement de six mille travailleurs. Sur un autre registre, Mme Hanoune a évoqué le volet de la solidarité nationale, qui, selon elle, est «mal pris en charge par l'Etat», appelant à la révision du filet social. Elle a promis, une fois élue, de s'occuper «sérieusement» de ce dossier, à travers le vote d'»une loi qui prend en compte toutes les catégories de handicapés, pour leur permettre de vivre dans la dignité». Il s'agit, a-t-elle expliqué, d'octroyer une aide sociale à toute personne atteinte d'un handicap de plus de 60%, de la création d'un fonds spécial pour les handicapés âgés afin de les assister à domicile et de faire bénéficier toutes les personnes handicapées d'une assurance sociale de 100%. Il s'agit aussi, a-t-elle encore dit, de créer des centres de formation spécialisés en fonction des types de handicap et de donner la priorité, en matière d'emploi dans le secteur public, aux handicapés.

Par ailleurs, la candidate à la présidentielle s'est félicitée du nombre «important» de citoyens qui «adhérent», «chaque jour», à son parti.