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ASM Oran: Oumamar Larbi sort de sa réserve pour démentir les rumeurs

par M. Zeggai

Rumeurs accablantes et accusations graves, c'est le quotidien au sein de la famille asémiste. Comme quoi, les années passent et se ressemblent pour l'ASMO. Certains reprochent aux dirigeants actuels leur gestion, les autres sont allés jusqu'à souhaiter l'échec à leur équipe mais ignorent que dans toute cette confusion, c'est l'ASMO qui est le grand perdant. Avec le temps, la situation est devenue très difficile, pour ne pas dire invivable, au point où l'image et la réputation du club en ont pris un sacré coup. Coup de projecteur sur un mal qui ne veut pas dire son nom mais qui risque de «tuer» un club ayant défrayé la chronique par la qualité de son jeu et sa notion de formation de jeunes talents. Considérée comme l'un des favoris pour l'une des trois premières places, l'ASMO n'arrive pas à confirmer ce statut. Pourquoi ? Dans le milieu asémiste, chacun y va de son propre commentaire, notamment après le revers concédé face au MCO. Cette défaite amère est restée en travers de la gorge des fans des Vert et Blanc, qui estiment que leur équipe a raté l'un de ses plus importants virages menant à la Nationale Une. Cette contre-performance a donné lieu à beaucoup de spéculations, à commencer par la recette de ce derby. Larbi Oumamar, président de la section football, répond : «Incroyable, il aura fallu le match du MCO pour que tout le monde sorte ses griffes pour dire n'importe quoi, alors que durant toute la saison nous jouons devant des gradins vides, pour ne pas dire presque à huis clos. Il aura fallu ce derby pour que tous les créanciers ne manifestent. C'est incompréhensible!

Contrairement à ce qui a été dit, nous n'avons imprimé que 10.000 places que nous avons mis en vente avant le jour du match. Ensuite, nous nous sommes retrouvés avec plus de 7.500 billets invendus qui nous ont été rendus pour la simple raison qu'on en a scanné d'autres, sans oublier les resquilleurs. Les invendus sont là, comme pièce à conviction. Devant cet état de faits, nous avons été obligés de rembourser de l'argent aux revendeurs. Ajoutez les charges liées à l'organisation de ce match et vous aurez une idée sur cette fameuse recette qui intéresse tout le monde. Mais personne ne s'est soucié d'où nous avons ramené les 102 millions de centimes représentant la prime du match gagné face au WRB. Que ces gens sachent que nous exploitons nos relations personnelles pour emprunter de l'argent à certaines personnes qui n'ont rien à voir avec le football». Encore plus, il y a ces rumeurs annonçant des éventuels arrangements avec des équipes qui jouent l'accession et qui devront se rendre à Oran, à l'image du WAT, du CAB et du MOC. «Ce sont ces rumeurs, que je qualifie de gratuites, qui nuisent à la bonne marche du club et qui brisent les joueurs. C'est écoeurant. Que celui qui nous a sollicités pour arranger un match vienne nous confronter et que ceux qui détiennent des preuves nous attaquent en justice ! Ces donneurs de leçons se sont-ils inquiétés un jour de l'ASMO ? Personne ne parle de primes de signature, où le dernier des joueurs a pris 20 millions de centimes, des déplacements par avion, des quatre appartements loués pour les joueurs mariés et des charges des autres joueurs (hôtel, restauration et frais durant toute la semaine). Les quatre nouveaux éléments recrutés durant le mercato sont-ils venus gratuitement ? On a sollicité tout le monde, mais personne ne s'est manifesté. A ce jour, nous sommes à chaque fois surpris par un huissier qui se présente au siège pour des contrats d'anciens joueurs», dira le président de section football. Ce dernier a tenu à souligner que son équipe jouera ses chances à fond jusqu'à la fin. «Qu'on nous laisse travailler !. Ces rumeurs portent préjudice au club. Sinon, comment se fait-il que l'ASMO réalise d'excellents résultats à l'extérieur, alors qu'à domicile l'équipe éprouve des difficultés face à des équipes faibles ?», conclura-t-il.