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Les résidents du
centre-ville, particulièrement ceux demeurant dans le quartier de Saint-Jean,
ont été désagréablement surpris par le transfert «inopiné», à partir des
services de l'OPGI, de tous les dossiers de location des logements qu'ils
occupent, vers les services des domaines.
«Nous avons été étonnés en apprenant auprès de l'OPGI le transfert de nos dossiers vers les services des domaines, et ce sans aucun avertissement préalable ni aucune demande de notre part, pour l'achat de nos logements», déclarent des citoyens. Ces derniers affirment qu'ils se sont présentés, comme à leur habitude, devant les guichets de l'OPGI pour le règlement des factures de loyers, mais ils ont été renvoyés vers les services des domaines, «où leurs dossiers avaient été transférés», selon la réponse de l'agent chargé du recouvrement des loyers. Prenant leur mal en patience, ils rejoindront les services des domaines, domiciliés au siège de l'Hôtel des finances, pour s'enquérir de cette situation et éventuellement payer les charges de loyers. Mais plus grand encore sera leur désappointement lorsqu'ils apprendront que «leurs dossiers seront renvoyés vers les services de l'OPGI et qu'ils doivent de ce fait attendre que cette (ré) affectation soit effective, dans peu de temps, pour se présenter devant cet organisme et régler les factures de loyers comme de coutume». Cependant, le transfert de ces dossiers tarde à se faire, et les locataires se retrouvent «complètement désorientés, voire balancés entre ces deux services comme des balles de ping-pong», s'insurgent des représentants de ces locataires, dont la situation locative demeure suspendue entre ces deux organismes. «C'est un cas effectivement gênant pour les résidents de ces anciennes habitations», reconnaîtra un cadre de l'OPGI. Celui-ci nous indiquera que «le transfert de ces dossiers en question a été opéré sur la base de données qui font état que la gestion de ce patrimoine n'est pas du ressort des services de l'OPGI, et ce en accord avec les services des domaines. Mais ces derniers ne veulent plus prendre en charge cette gestion, nous rejetant la balle de la gestion de ces dossiers». D'où «le blocage» vécu par ces locataires depuis trois mois déjà. Un conflit de compétence donc qui risque de perdurer encore car «l'OPGI refuse obstinément de reprendre en main la gestion de ces dossiers», laissant près d'une centaine de locataires dans le désarroi. |
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