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La société des hydrocarbures Sonatrach a décidé de geler certains de ses
grands projets d'investissement dont le projet de la raffinerie géante de
Tiaret et l'usine d'aluminium de Béni Saf.
En effet, la crise économique mondiale n'a pas l'air d'épargner le géant pétrolier algérien, le gel du mégaprojet de la raffinerie de Tiaret s'expliquerait par les «effets de la crise financière mondiale et la chute des revenus pétroliers de l'Algérie attendue durant les deux premières années.» Mais une source proche du dossier a indiqué au «Quotidien d'Oran» que le transfert définitif du projet de la raffinerie de Tiaret vers la wilaya de Béjaïa est devenue une «option incontournable» après que plusieurs études menées par des bureaux de consulting internationaux ont démontré «l'infaisabiité technique et économique d'un tel projet dans une région des Hauts Plateaux». «Les besoins en eau et en énergie électrique de la raffinerie, doublée d'un complexe pétrochimique, seraient si importants que seule une région du littoral est à même d'accueillir une infrastructure d'une telle envergure», a ajouté notre source. Ce qui devait être la future raffinerie de pétrole de Tiaret avait pour objectif d'assurer les traitements primaires et secondaires nécessaires pour la production et la maximisation des produits blancs avec des qualités conformes aux exigences internationales. Le pétrole brut à traiter par la raffinerie de Tiaret est le pétrole brut algérien appelé communément le «Sahara Blend». Ce pétrole devait provenir du centre de stockage et de distribution de Haoud El-Hamra, dans le Sud algérien. Les produits finis appelés à sortir de la future raffinerie de pétrole sont les essences, le kérosène/jet fuel et le gasoil, propane et butane ainsi que la maximisation des produits comme le kérosène ou encore le gasoil. Un terrain d'assiette de 320 hectares a été dégagé pour accueillir les installations gigantesques de la raffinerie de pétrole. Le site de la raffinerie, qui devait produire 300.000 litres de produits pétroliers par jour avec un impact certain sur le développement tous azimuts de toute la chaîne des Hauts Plateaux de l'Ouest, avait été visité par deux fois par le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Selon ce dernier, la proximité de la nappe de transport des hydrocarbures avec 2 oléoducs, 6 gazoducs et un condensat et la présence de dépôts et entrepôts d'une capacité globale de stockage de 35.000 m3, la présence aussi d'un aérodrome capable d'accueillir de gros porteurs et l'accès immédiat aux routes nationales étaient autant d'atouts majeurs en faveur de la région de Tiaret pour accueillir la future raffinerie de pétrole avant que ce projet ne soit «mis en sommeil» par Sonatrach, avant son transfert «quasi certain» vers une autre région du pays. |
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