Le président du parti du Front national algérien (FNA), M. Moussa Touati, a affirmé hier à Guelma que «le temps est venu pour provoquer le changement en Algérie et imposer l'exercice du pouvoir par le peuple». Lors d'un meeting populaire qu'il a animé au 3e jour de la campagne électorale, le candidat du FNA à l'élection présidentielle du 9 avril prochain a souligné qu'il est «possible d'atteindre cet objectif qui va nous permettre de corriger les erreurs du passé, à l'origine de la marginalisation et de l'exclusion de larges pans de la société». «Nous militons pour construire un Etat de droit qui consacre la justice et l'équité entre les Algériens sans exception en garantissant l'égalité des chances», a soutenu M. Touati qui s'est interrogé, dans ce cadre, sur «les disparités sociales et le mépris affiché dans l'application des lois en vigueur». S'adressant à une assistance composée essentiellement de jeunes, le président du FNA a expliqué que son programme électoral est porteur de «perspectives prometteuses» pour la «réhabilitation de l'Etat, la lutte contre le chômage, la reconsidération et la promotion de l'homme en tant que moteur principal du développement». Les ressources nationales «doivent être exploitées au seul bénéfice du peuple algérien», a-t-il également martelé, affirmant que les options économiques actuelles «sont à l'origine de la paupérisation de larges couches de la société et ne servent que les intérêts des firmes multinationales». «Votre bulletin de vote représente une arme avec laquelle vous pouvez provoquer le changement en Algérie», a encore lancé le président du FNA avant d'appeler les électeurs à se rendre massivement aux urnes le 9 avril prochain pour consacrer la victoire de son parti. «Une voix lors d'un vote est un précieux gage de participation à l'avènement d'un avenir meilleur pour tous», a-t-il souligné, promettant que s'il était élu à la tête de la magistrature suprême du pays, sa première décision serait «la dissolution de l'Assemblée populaire nationale (APN) du fait qu'elle s'est inscrite en porte-à-faux avec les intérêts du peuple».