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Le rectorat de l'université de l'USTO a été débouté par la justice dans
sa plainte déposée contre la section locale du CNES demandant l'annulation des
élections de renouvellement du conseil syndical, selon le CNES. Une décision
qualifiée de « victoire du droit et de la justice » et qui confirme que « les
adhérents et adhérentes de l'USTO ont eu raison de défendre leur droit
constitutionnel qu'est le libre exercice du droit syndical (...) », selon une
déclaration de la section CNES-USTO, rendue publique hier.
La section CNES de l'USTO considère par ailleurs, selon la même déclaration, que « l'énergie et le temps dépensés par l'administration de l'USTO (NDLR: dans cette affaire) auraient pu être utilisés pour traduire en justice les auteurs du trafic et de fraude au sein de l'université (...) ». Dans ce même ordre d'idées, le conseil syndical déclare maintenir son engagement à défendre le métier de l'enseignant et le respect strict de la réglementation. Contacté hier par téléphone, le coordonnateur de la section CNES-USTO, M. Mekkaoui Mohamed, a annoncé la tenue aujourd'hui d'une réunion de la coordination régionale ouest des sections CNES. Une réunion, a-t-il dit, qui devra se pencher entre autres sur la question relative à la tentative d'« ingérence » de la tutelle dans les affaires internes du syndicat. Le syndicaliste cite à ce propos le cas de l'université de Mascara où, affirme-t-il, une note du recteur de ladite université datant du 23 février dernier appelle la section locale, en faisant référence à «des instructions de la tutelle», à veiller à ce que «le renouvellement de la section se fasse en présence de deux représentants du conseil national». |
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