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Les opérateurs économiques sont appelés à actualiser la liste des produits à protéger dans la zone arabe de libre-échange (ZALE), pour son adoption par le ministère du Commerce avant sa présentation au comité de négociations et de suivi de la ZALE. Selon le conseiller du ministre du Commerce, une liste comportant 400 produits a déjà été élaborée auparavant avant l'adhésion de l'Algérie à la ZALE, mais doit être actualisée actuellement en fonction de la nouvelle donne économique. Les opérateurs économiques sont tenus de prendre en considération dans l'élaboration de cette liste les critères pré-établis pour mettre un produit dans la « liste négative ». Pourquoi la première liste n'a pas été présentée au comité de négociations et de suivi ? Le conseiller du ministre argue que le document est demandé uniquement aux pays membres de la ZALE. L'adhésion à cette zone est une condition sine qua non pour élaborer cette liste et ce, conformément à l'article 15 de l'accord qui donne droit aux pays membres de faire une liste de produits à protéger pour une durée bien déterminée ne dépassant pas quatre ans. Malgré les appréhensions et les réticences des opérateurs économiques quant à l'adhésion à la ZALE, le ministère du Commerce se montre rassurant, parlant d'avantages attendus. C'est dans ce cadre que le conseiller du ministre a animé hier, la journée d'information sur la zone arabe de libre-échange, sur invitation de la CCIO (Chambre de commerce et d' industrie de l'Oranie). Débutées au mois de janvier 2009, les négociations sur la finalisation de cet accord devraient se poursuivre au mois de mai prochain par la réunion du comité des règles d'origine, en présence d'un représentant marocain pour les pays du Maghreb et d'un représentant saoudien pour les pays du Golfe. Il sera question, lors de cette rencontre, de négociations de 20 chapitres de produits sensibles tels que le textile et les produits para-pétroliers. Avant cette rencontre importante, le ministère compte organiser des réunions extraordinaires pour mettre au point tous les chapitres qui seront abordés. Le conseiller du ministre explique, à ce propos, que les négociations avec le comité d'origine sur les critères de la transformation d'un produit a été très difficile avec les pays arabes, car il était question d'un taux de 40 % de valeur ajoutée pour un produit transformé de la zone, mais les Algériens ont négocié jusqu'à obtenir 70 %. Ce qui n'a pas été facile ». Pour répondre aux appréhensions des opérateurs économiques, le représentant du ministère du Commerce souligne que l'adhésion à la ZALE ne peut être que bénéfique, dans le sens où les opérateurs peuvent importer et exporter dans la ZALE contrairement avec l'UE où on ne peut pas placer nos produits tellement la concurrence est rude. |
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