|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a annoncé hier, dans un communiqué, qu'une commission conjointe MAE-ministère de l'Enseignement et de la recherche scientifique (MERS) devrait se rendre prochainement au Caire, pour évaluer la situation in situ des étudiants algériens dans ce pays et de traiter avec les autorités universitaires égyptiennes la question de l'équivalence des diplômes. Sur place, cette commission aura à rencontrer les autorités universitaires égyptiennes afin d'explorer les formules appropriées au traitement de la situation des ressortissants algériens, en vue d'un redéploiement auprès des universités et de prendre les mesures qu'impose cette nouvelle situation. Cette décision fait suite à l'action de protestation menée par des dizaines d'étudiants poursuivant à l'Institut des recherches et des études arabes (IREA), au Caire, des cycles pour l'obtention de doctorat ou de magister dans plusieurs spécialités. Cette action a consisté notamment en la tenue d'un sit-in devant l'ambassade d'Algérie au Caire, une action qui s'est poursuivie en dépit de la solution préconisée par le département de Rachid Haroubia, consistant dans le traitement au cas par cas de tous les dossiers d'équivalence transmis à ses services spécialisés. Ce conflit a fait réagir le MAE. Il a fait l'objet d'un examen attentif en collaboration avec le MESRS en vue de trouver une solution satisfaisante. La nouvelle proposition émanant des deux ministères devra concilier la nécessaire conformité des diplômes de post-graduation avec la réglementation en vigueur en matière de reconnaissance des titres et diplômes étrangers. Par ailleurs, elle devra, selon ses initiateurs, être en adéquation avec l'effort consenti par l'Etat algérien, afin de répondre au souhait de ses citoyens à poursuivre des études en Algérie ou à l'étranger, en tant que besoin, des études qui répondent au critère de qualité et dans le souci de préserver le principe d'équité. Cette solution a été le résultat d'une évaluation exhaustive effectuée par le groupe de travail mixte au regard du nombre exceptionnellement élevé et inattendu de ressortissants algériens qui fréquentent l'IREA depuis 2008. Le groupe de travail s'est référé aux textes réglementaires et des conventions qui régissent la formation supérieure, en particulier les résolutions de la 9ème session du Comité régional chargé de l'application de la Convention sur la reconnaissance des études, des diplômes et des grades de l'enseignement supérieur dans les Etats arabes, tenue sous l'égide de l'Unesco. D'un autre côté, le groupe de travail MAE-MESRS a également pris en compte la nécessaire obligation qui incombe aux citoyens algériens de respecter, en toutes circonstances, les lois et règlements des pays d'accueil. A la lumière de ces références, le groupe de travail a décidé de la confirmation par le MERS du gel du contenu de la correspondance n° 887 du 28/12/2008, qui a également confirmé que 42 titulaires de titres plus récents, ayant déposé leurs dossiers d'équivalence auprès des services habilités pour être étudiés par les commissions scientifiques spécialisées, font l'objet actuellement d'un examen au cas par cas et ce, conformément aux procédures en vigueur. Le groupe a, enfin, décidé de la confirmation que les ressortissants algériens, ayant obtenu un titre délivré par l'IREA, peuvent procéder au dépôt de leurs demandes d'équivalence auprès des services habilités. |
|