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Décidément, le bras de fer engagé entre le président de la LRFO, Hadj Bensekrane, et Zenasni Lahouari n'a pas encore connu son épilogue. A cet effet, Zenasni Lahouari a animé hier, dans son cabinet, un point de presse pour donner les dernières évolutions de cette affaire. « Malgré toutes les démarches entreprises jusqu'à maintenant, la situation n'a pas évolué d'un iota, pourtant, il y a violation flagrante de la loi lors de l'Assemblée générale élective pour le poste de président de la LRFO. Après le recours, la commission nationale du suivi du renouvellement des instances et structures sportives du MJS a bel et bien confirmé l'invalidation de l'AG élective du 28 août 2008 et a saisi la DJS d'Oran, pour prendre les dispositions nécessaires pour la préparation et l'organisation de nouvelles élections des structures de la LRFO, tout en veillant à l'application stricte des textes légaux et réglementaires en vigueur. Or, il s'est avéré que rien n'a été fait à ce jour. A la DJS d'Oran, on m'a clairement signifié que cette affaire dépasse leur compétence. Bizarre qu'une telle structure de l'Etat se dit incompétente pour respecter les directives de cette commission nationale. Il y a anguille sous roche mais je vous fais savoir que je vais introduire une action judiciaire contre la DJS d'Oran. J'ai eu une entrevue avec le chef du cabinet du MJS qui s'est étonné quant au dénouement de cette affaire », dira t-il. Evoquant la déclaration de Raouraoua, le président de la FAF, lors de sa visite à Oran où il a clairement affirmé que Hadj Bensekrane est, selon lui, toujours président de la LRFO. « J'ai évoqué ce problème avec Raouraoua qui m'a conseillé de régler ce litige tout en me proposant un poste de membre au sein de la commission juridique de la FAF, chose que j'ai refusée. Je ne baisserai pas les bras tant que la loi ne soit pas appliquée. Je vais saisir le TAS algérien et même le TAS de Lausanne, ce n'est ni une menace, ni un chantage, mais je me considère outragé par ceux qui ne respectent pas les lois les plus élémentaires des institutions de la République. L'actuel président de la FAF sait pertinemment qu'il y a violation de la loi et il devait, au moins, garder sa neutralité sur une affaire concernant une AG qui vient d'être invalidée sur la base d'un recours », conclura le conférencier. Pour plus de détails, nous avons tenté de joindre le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, pour donner sa version des faits, mais en vain. |
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