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Sur quelque 140 caves inondées, les services d'hygiène de la commune
viennent de vidanger plus d'une cinquantaine, dans une opération lancée il y a
quelques jours et qui vise à soulager des milliers de locataires. Selon des
biologistes du bureau d'hygiène communal, l'opération se poursuit toujours,
malgré le peu de moyens dont dispose le service. L'opération, souligne-t-on,
vise à vidanger un maximum de caves avant le début de l'été. Nos sources
indiquent que pour éviter que ces caves ne se remplissent une nouvelle fois,
les locataires ont été sommés de solliciter les services concernés pour
effectuer des travaux de rénovation sur les colonnes montantes, qui sont, pour
la plupart des cas, dans un état de délabrement avancé. Les caves traitées se
situent dans leur majorité dans des cités au niveau des quartiers de Gambetta,
Mimosa, Eckmühl, Sidi El-Houari, notamment.
Nos sources indiquent par ailleurs que tous les squatters de caves au niveau des immeubles propriétés de l'Office de promotion et de gestion immobilière seront poursuivis en justice. Cette décision a été prise par les responsables de l'OPGI pour mettre un terme à un phénomène qui commence à prendre de l'ampleur à travers plusieurs cités de la ville, notamment à Dar El-Beïda ou à Yaghmoracene où des familles occupent des caves illicitement opérant parfois des transformations. L'Office a en outre décidé de sévir contre tout locataire ayant procédé à des transformations à l'intérieur de son logement sans une autorisation. Des agents de l'OPGI procédant dans ce sens à des opérations de contrôle. Ces mesures interviennent dans la foulée de l'opération menée dernièrement par l'OPGI pour préserver son patrimoine et pour inciter les locataires à s'acquitter de leurs redevances. L'Office avait décidé d'adresser plus de 1.200 mises en demeure à des locataires « mauvais payeurs». Il s'agissait d'une dernière mise en demeure avant l'expulsion. Les familles concernées sont celles qui accumulent des arriérés de loyers durant plus de 6 mois et qui refusent de s'acquitter de leurs dettes. La décision de l'Office s'inscrit dans le cadre des nouvelles mesures visant à récupérer quelque 50 milliards de centimes d'arriérés de loyers. Avant la mise en application de ces mesures, l'OPGI avait lancé une opération de sensibilisation auprès des locataires qui ne s'acquittent pas de leurs loyers depuis plus de 6 mois. |
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