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N'écartant pas la possibilité de recourir à un débrayage, le syndicat national des psychologues (SNAPSY), membre de la coordination nationale des syndicats autonomes, regrette que cette dernière s'effrite si facilement. Le SNAPSY a fait part, hier, de son intention d'aller vers une grève nationale. Son président Khaled Keddad a indiqué dans une conférence de presse que «l'assemblée générale du syndicat des psychologues décidera aujourd'hui des suites à donner à cette proposition et de la forme de la grève à adopter». Le président du SNAPSY justifiera l'option du débrayage par l'absence de réponse de la part du ministère de la Santé aux doléances des psychologues. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) n'a toujours pas donné de réponse à la plate-forme de revendications des psychologues envoyée le 15 janvier dernier, a expliqué Khaled Keddad. «Pourtant le ministère de la Santé avait consenti à donner une réponse à notre demande dans un délai de 15 jours. Mais jusqu'à aujourd'hui aucune réponse ne nous est parvenue.» Pour le syndicat des psychologues, «c'est une attitude inacceptable qui relève du mépris à leur égard». Le président du SNAPSY évoquera également le fait que pendant ce temps d'attente des syndicats ont été reçus, plus d'une fois, par le ministre de la Santé Saïd Barkat, alors que d'autres comme le SNAPSY et le SNPSP ont été exclus de «ce soi-disant dialogue». Le SNAPSY considère que le ministère de la Santé favorise certains syndicats par rapport à d'autres dans le but de faire voler en éclats la coordination des syndicats autonomes. Selon le conférencier, la coordination est dans un état avancé de déconfiture. Depuis le gel des grèves lors des bombardements de Ghaza en janvier et février, il n'y a plus eu de contacts entres les syndicats de la coordination. Les directions syndicales composant la coordination semblent chacune travailler pour elle et pour ses propres intérêts corporatistes. Quant au débrayage, le syndicat des psychologues dit avoir scrupuleusement observé les règles édictées par la loi. Keddad dit avoir informé les ministères employeurs: Santé, Solidarité nationale et ministère de la Jeunesse et des Sports dont dépendent les psychologues afin qu'ils envoient leurs représentants à l'assemblée générale prévue aujourd'hui et engager un débat avec les psychologues et les convaincre. «Nous aurons tout fait pour éviter la grève», a-t-il ajouté. Le SNAPSY revendique un régime indemnitaire adéquat et un statut. Il regrette que la mouture faite par les psychologues soit rejetée par la tutelle. Le syndicat refuse que l'on parle de son statut en son absence au sein de la commission ad hoc. |
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